Cannibal Caniche
Ce que je me mets => Chouilles => Discussion démarrée par: isobrown le août 22, 2005, 10:41:29 am
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http://www.moogmusic.com/ smiley11
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R.(I.P)E.S.P.E.C.T !!
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Il nous laisse les fabuleux "dark side of the moog"...
Repose en pitch
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Repose en pitch
Ca vaut un 18/20 ca, bravo m'sieur ! smiley13
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Voici son héritage :
http://www.home.no/gunnare/
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tout mon respect
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vi kekpart sans lui ben on serait dans la moise... muchos respect senor moog
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Je fais 5 minutes de silence analogique.
Respect In Patches
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son décès aura eu au moins le mérite de nous le faire connaître pour beaucoup
je connaissais bien sûr la marque mais je découvre le bonhomme, en retard je vous l'accorde :(
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quelqu'un a-t-il vu le docu sur arte sur le synthé d'il y a 2 semaines..?
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Ce docu était énorme...Robert Moog , y est présent dans son entreprise en train de bosser dans son atelier comme n'importe quel employé ( la chose parait naturelle ) on peut croire qu'il le faisait tous les jours.
Il fait partie des bonhomme souvent présent dans les documentaires sur la musique électronique et c'est toujours agréable de voir un papy qui comprend les jeunes générations au dela de tous aspect mercantile.
Rest in Peace
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et en plus c' etait un homme de parole puisqu' il a su garder le secret du "wall of sounds", le premier sequenceur du monde fabriqué par son ami Raymond Scott, autre inventeur super baleze !
le wall of sounds :
(http://raymondscott.com/1946.jpg) smiley20
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c'est dommage que sur internet on ne puisse pas trouver tout ces bons documentaires aussi facilement que la vidéo porno de paris hilton (cette tarte). je suis frustré maintenant !
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Oh yeah qu'il est beau ce wall of sound, ça prend plus de place que des VSt mais je me ferais bien une tapisserie comme ça...
Je suis bien daccord avec toi Hékoldéphane mais essaie toujours sur www.archive.org et www.archive.com (les 2 sont différents)
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c'est vrai j'y pense jamais à archive.org, sauf pour les releases byteburger ;)
je suis pas sûr du deuxième lien par contre
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ouais archive.com = caca moteur de recherche bidon.
tu penses a archive que pour byteburger ???? c'est gentil pour nous mais tu passes a coté de
5485 albums bons ou excellents
8570 albums moyens
et 11856 albums pourris
dis moi ce que tu cherches et je te donnerais des pistes de netlabels dans tes gouts smiley25
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Si c'est un bon moteur aussi www.archive.com.
http://search.oxide.com/_1_5I7UD802HEOOWS__fma.main2/search/multimedia/robert%2Bmoog
http://raymondscott.com/MENsndf.html
On trouve pas forcément ce que l'on cherche mais on tombe parfois sur de sympathiques curiosités .
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sinon pour ceux qui ne connaissait pas moog comme moi une petite bio en français ici :
http://www.oldschool-sound.com/index.php?rub=19&brand=27
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merci madame requin , j'ai appris plein de choses
comme quoi bizness et creativité vont rarement de pair
smiley18
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bizness et creativité vont rarement de pair
smiley18
c bougrement vrai, on est soit l'un soit l'autre (ou ni l'un ni l'autre aussi..) mais rarement les deux...
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ah bein voila, je me barre 2 semaine en bulgarie et quand je reviens la section actualites debat ressemble a une necrologie...
.....moog, ferrari...pfffff.... monde de merde... Vous etes sur que c etait pas jean michel jarre???
non?
bon.......tant pis.......
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Mort de Claude Brosset smiley11
Comédien au théâtre et au cinéma, partenaire, dans des seconds rôles, de Jean Gabin, Lino Ventura ou Bourvil notamment, Claude Brosset est mort lundi 25 juin à l'âge de 63 ans et 1 mois.
(http://www.thelin.net/laurent/cinema/films/tt0088462/50378.jpg)
Formé au Centre d'art dramatique de la rue Blanche, il avait débuté comme pensionnaire à la Comédie-Française, jouant ensuite dans une cinquantaine de pièces de théâtre comme Cyrano de Bergerac ou Des souris et des hommes.
(http://www.cinemotions.net/data/films/0003/37/1/w115/A0000337.jpg)
Depuis les années 1960, ce rouquin à la silhouette lourde et au verbe cru avait marqué de sa forte présence une centaine de films et téléfilms, jouant notamment sous la direction de Jean-Pierre Mocky dans A mort l'arbitre en 1984, avec Bertrand Tavernier dans Capitaine Conan et L627, Eh, mec ! Elle est où ma caisse ? de Danny Leiner (2000) ou encore avec Costa-Gavras dans Un homme de trop.
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ah bein voila, je me barre 2 semaine en bulgarie et quand je reviens la section actualites debat ressemble a une necrologie...
.....moog, ferrari...pfffff.... monde de merde... Vous etes sur que c etait pas jean michel jarre???
non?
bon.......tant pis.......
moog ... bontempi ... smiley13 smiley13 smiley13
désolé
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le label creme organisation (nl) a sorti un triple LP Tribute to Robert Moog, une grosse tuerie avec des artistes tels que Cosmic Forces,Keith Tucker, rude 66, luke eargoogle, lowfish, bangkok impact, beta evers, Ectomorph,Urban Tribe, K1
http://www.discogs.com/release/846999
http://www.discogs.com/release/851347
http://www.discogs.com/release/851351
magnifique sortie.
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Mort de Fred Chichin, le guitariste des Rita Mitsouko.
(http://medias.ados.fr/people-diapos/5/9/5916/mini-1.jpg)
Fred Chichin, le guitariste du duo français les Rita Mitsouko, est décédé mercredi matin à l'âge de 53 ans, des suites d'un cancer fulgurant, ont annoncé la maison de disques Because et l'organisateur de concerts Corida.
(http://www.music-story.net/img/group/ritamitsouko.jpg)
Né en 1954, Fred Chichin était compositeur, guitariste et claviériste.
Il fut tout d'abord connu pour avoir accompagné Alain Kan dans Gasoline. En 1979, il rencontre Catherine Ringer. Ensemble, ils fondent Les Rita Mitsouko (couramment surnommés Les Rita), un duo pop-rock français. C'est lui assure la voix et les synthés dans le groupe Chany.
(http://img478.imageshack.us/img478/6180/chany9sb.jpg)
Entre kitsch et modernisme, Les Rita Mitsouko se sont rapidement imposés, avec humour, dérision et une certaine dose de provocation, comme l’une des formations-phares du paysage musical français. À la faveur d’une totale indépendance et d’une exigence artistique rarement mise en défaut, le duo évolue pourtant en marge de l’univers formaté des musiques populaires.
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C'est comme ça.
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putain le jeu de mot... :scanner: :boulette:
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Tu vas rigoler, Brooke, mais sur un autre topic, Sqally a fait la même vanne... : ne seriez-vous pas une seule et même personne.... ? smiley8 smiley8 smiley8 :eaudemer: smiley8
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Tu vas rigoler, Brooke, mais sur un autre topic, Sqally a fait la même vanne... : ne seriez-vous pas une seule et même personne.... ? smiley8 smiley8 smiley8 :eaudemer: smiley8
Nous sommes soeurs.
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Tu vas rigoler, Brooke, mais sur un autre topic, Sqally a fait la même vanne... : ne seriez-vous pas une seule et même personne.... ? smiley8 smiley8 smiley8 :eaudemer: smiley8
c'est exactement ce que je suggérais sur l'autre topic ...
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peut-être que je suis toi alors, Michel... smiley8
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peut-être que je suis toi alors, Michel... smiley8
D'aprés Cloporte je suis Sigmund, à moins que ça soit toi aussi, si ça se trouve on/je est/suis qu'un sur ce forum! smiley17
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moi qui pensais que t'étais Kuny, nous v'là dans de beaux draps.
Tout ce que je sais, c'est qu'Isobrown, Cookie Monster, Adose et Crapautronc ne sont qu'une seule et même personne (en même temps, qui ne l'avait pas deviné?... ) smiley4 (j'espère que je ne gaffe pas en révélant ce secret)smiley6
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Je viens de découvrir une énième schyzophrénie de mon ami V3NDR3D1, il se fait passer pour un gars parfait ...
Mouhahah
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Tout ce que je sais, c'est qu'Isobrown, Cookie Monster, Adose et Crapautronc ne sont qu'une seule et même personne (en même temps, qui ne l'avait pas deviné?... ) smiley4 (j'espère que je ne gaffe pas en révélant ce secret)smiley6[/color]
n'importe quoi ne l'écoutez pas , il veut juste semer la discorde et le trouble dans vos esprits...surtout que tlm sait que cookie monster et crapautronc sont frères de laid et que isobrown est le petit cousin d'adose...smiley18
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cookie monster et crapautronc sont sangliers ?
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a mort les drogués !!!
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ouaip viens Jere on loue un chalutier et on va balancer tout ça au large, personne fera le boulot à not' place !
(http://www.girlontheright.com/redneck.jpg)
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J'échange 2 Cookie Monster contre 1 Crapeau tronc
Je plaisante , j'aime quand tu ramènes le pain et des Gatôs !
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Cookie Monster vient d'appeler des anciens de Celatex et ils sont en route pour te faire la peau, Riz, pars vite te cacher dans les bois... smiley6 :smiley38: :lame: :tronc:
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Ha ben j'ai passé ma journée à 200 mêtres du site de la cellatex, donc tout va bien, peut être m'aurait il jetté dans l'acide :horror:
(http://www.syllepse.net/syllepse_images/produits/cellatex.jpg)
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acide
albert mein liebe :horror:
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smiley6
http://www.dailymotion.com/relevance/search/acid%2Bnew%2Bbeat/video/x4l6fk_mix-acid-new-beat-house-n10_music
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Mort de Willy DeVille
http://musique.sfr.fr/mag/poprock/focus/deces-de-willy-deville
(http://musique.sfr.fr/media/amf/pictures/willy2.jpg)
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Une bonne chanteuse en moins...
La chanteuse Mercedes Sosa est décédée, deuil national en Argentine
(AFP) – Il y a 1 jour
BUENOS AIRES — La chanteuse argentine Mercedes Sosa, l'une des voix les plus célèbres et engagées de l'Amérique latine, est décédée dimanche à l'âge de 74 ans au terme d'une longue maladie, a annoncé la clinique où elle était en soins intensifs.
(http://userserve-ak.last.fm/serve/252/23932283.jpg)
Mercedes Sosa "est morte dimanche matin", selon un communiqué de la clinique. Elle était en soins intensifs depuis le 18 septembre, avec de "graves dysfonctionnements rénaux et pulmonaires", a précisé un rapport médical.
"C'était la voix de ceux qui n'avaient pas de voix à l'époque de la dictature (1976-1983). Elle a porté sa préoccupation pour les droits de l'Homme dans le monde entier", a déclaré le musicien Victor Heredia, l'un de ses amis et compositeur de plusieurs de ses chansons.
(http://wpcontent.answers.com/wikipedia/commons/thumb/a/a3/Mercedes_Sosa.jpg/220px-Mercedes_Sosa.jpg)
Une veillée était organisée dimanche au Congrès des députés, un honneur réservé aux personnalités importantes en Argentine. Au pied du cercueil, ouvert et laissant voir le visage de la chanteuse, un poncho blanc, costume typique des paysans et indigènes argentins que Mercedes utilisait lors ses récitals.
La présidente argentine, Cristina Kirchner, visiblement émue, s'est recueillie dans la soirée devant la dépouille de Sosa, peu après avoir décrété un deuil national.
Dans un profond silence, et pour certaines en larmes, des milliers de personnes, dont de nombreux étrangers, formaient une longue file devant le bâtiment, attendant d'entrer pour lui dire adieu.
(http://www.solvision.co.cu/english/images/stories/mercedes-sosa-3.jpg)
Mercedes Sosa était le symbole d'un mouvement de renouveau de la musique folklorique, socialement engagé, qui comptait entre autres figures de proue le chanteur argentin Atahualpa Yupanqui, mort à Paris en 1992.
Surnommée "La Negra" en raison de son épaisse chevelure noire, elle a partagé la scène avec des artistes internationaux tels que Luciano Pavarotti, Sting, Joan Baez, Andrea Bocelli, Chico Buarque, Gal Costa ou Shakira.
Elle s'est produite dans des lieux prestigieux, la Chapelle sixtine au Vatican (1994), le Carnegie Hall de New York (2002) ou le Colisée de Rome (2002) lors d'un concert pour la paix, auquel participa notamment Ray Charles.
Elle était née le 9 juillet 1935 à Tucuman, dans une famille d'origine indienne vivant dans un quartier modeste et bercée par la culture populaire.
D'abord professeur de danse folklorique, elle s'est lancée dans la musique dans les années 60, rejoignant avec son mari, le musicien Manuel Oscar Matus, le mouvement Nuevo Cancionero, qui a dépoussiéré le folklore. Elle enregistre son premier disque "Canciones con fundamento".
Mais vient bientôt le temps de l'exil pour cette militante communiste. En 1979, elle est arrêtée lors d'un concert à La Plata. Elle n'a plus le droit de chanter et s'intalle à Paris, puis à Madrid.
Elle ne retournera en Argentine qu'en 1982 pour une série de concerts à Buenos Aires.
C'est "la voix la plus vigoureuse d'Amérique latine", avait déclaré la présidente chilienne Michelle Bachelet avant le décès de Mercedes Sosa, qui a contribué à diffuser la chanson "Gracias a la Vida" composée par la Chilienne Violeta Parra.
"Elle a illuminé notre vie!", a déclaré de son côté le président vénézuélien Hugo Chavez lors de son émission radiotélévisée hebdomadaire "Alo Presidente" ("Allo Président"). "Elle est partie physiquement mais elle reste avec nous. Mercedes, nous t'aimons", a ajouté M. Chavez, qui a fait entendre pour conclure son émission la voix de Mercedes Sosa interprétant une de ses chansons, "Solo le pido à Dios".
(http://thejakartaglobe.com/media/images/large/afp20091004201003284.jpg)
"Je suis chanteuse. Je suis veuve. J'ai un fils, Fabian Ernesto, et deux petites-filles. Je conduis une petite Audi. J'ai été très malade et je me suis retrouvée avec Dieu. Je suis progressiste. Je suis ambassadrice de l'Unicef", avait résumé Mercedes Sosa dans une interview en 2000.
Ses problèmes de santé et son hospitalisation en mars l'avaient empêchée de participer au lancement de son double album "Cantora" ("Chanteuse") composé de duos avec des vedettes de la musique hispanophone (Joan Manuel Serrat, Luis Alberto Spinetta, Caetano Veloso, Shakira).
(http://hersonski.com/images/articles/big/mercedes-sosa1-b.jpg)
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Annie Girardot a cassé sa pipe...
«Tu as le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre», avait dit Jean Cocteau à la jeune Annie Girardot, au temps où elle jouait La Machine à écrire à la Comédie-Française. Elle a pourtant failli suivre une autre voie: avant d'entrer au Conservatoire, elle avait commencé des études d'infirmière, interrompues par des problèmes de santé. Née à Paris en 1931, elle était fille d'une sage-friponne qui l'a élevée seule, et l'a souvent laissée seule: «Ma mère courait les routes sans arrêt. Je faisais tout à la maison. J'ai toujours su me débrouiller, même à 10 ans… Je ne compte que sur moi», a-t-elle dit. Un lien très fort l'unira toujours à cette mère à la fois absente et fortement présente.
Après trois ans au Français, de 1954 à 1957, elle choisit de se consacrer principalement au cinéma. André Hunebelle lui a donné son premier rôle à l'écran dans Treize à table (1956), comédie boulevardière. Elle enchaîne et devient vite une héroïne du cinéma populaire, avec son joli minois pointu surmonté d'une tignasse raide, ses étonnants plats de frites dorés et son émotivité gouailleuse, quelque part entre Zazie et Gelsomina : L'hurluberlu aux clefs d'or, Le rouge est mis, Maigret tend un piège… En 1960, Luchino Visconti, qui l'a dirigée au théâtre dans Deux sur la balançoire, l'emmène en Italie tourner Rocco et ses frères. smiley15
(http://www.cinereves.com/photos/annie%20girardot%20rocco%202.JPG)
C'est là qu'elle rencontre l'acteur Renato Salvatori, qu'elle épouse en 1962 et dont elle a une fille, Giulia. Des années plus tard, elle révélera publiquement, mais pudiquement, dans une émission de Patrick Sabatier, les violences qu'il lui a fait subir. Elle en restera marquée pour toujours, moralement et physiquement: un jour, il lui a jeté un cendrier au visage, elle a dû se faire refaire les lèvres. Elle pardonne, continue d'aimer, mais finit par s'en aller.
Entre France et Italie, elle mène, dans les années 1960, une carrière « sans discernement», avec des films alimentaires autant qu'il en faut pour offrir généreusement la pasta qu'elle aime cuisiner: elle a un côté mamma, le geste nourricier. En elle, tout est tripes et cœur. Et aussi un côté môme, naïf et assoiffé, impulsif et vulnérable. Tout est désir, déception, bagarre, espoir.
On trouve aussi beaucoup de grands noms chez ses metteurs en scène: Alexandre Astruc (La Proie pour l'ombre, 1961), Mario Monicelli (Les Camarades, 1964), Roger Vadim (Le Vice et la Vertu, 1963), Marco Ferreri (Le Mari de la friponne à barbe, 1964), Philippe de Broca (Un monsieur de compagnie, 1964), Marcel Carné (Trois chambres à Manhattan, 1965).
En 1967, Claude Lelouch la relance dans le circuit grand public avec l'excellent Vivre pour vivre [nb : c'est une grosse daube !!!]. Suivent deux comédies insolentes, Erotissimo, de Gérard Pirès (1968), et Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais… elle cause! [nb : archinul !], de Michel Audiard (1969). Mais c'est André Cayatte qui lui offre son plus gros succès, en 1970, avec Mourir d'aimer, inspiré d'un fait divers. Elle y interprète Gabrielle Russier, enseignante qui a défrayé la chronique par sa liaison avec un de ses élèves. Elle émeut la France entière: «À partir de ce film, j'ai compris que le cinéma était quelque chose de grave lorsque les gens se sentent concernés par un personnage ou un événement.» Le mélodrame convient à merveille à sa sincérité, à son naturel, à son besoin d'amour, viscéral. C'est une star de la vie quotidienne: «D'ailleurs, la vie, le cinéma, je ne fais pas de différence. Je suis incapable de tenir des rôles qui ne correspondent pas à ce que je sens ou veux réellement. Je lutte assez dans ma vie personnelle pour être simple, directe, mouvement des pistons dans mon fondement à une cadence incroyable (70 pénétrations par minute en mode normal), et avoir avec les gens des rapports positifs. Je ne veux pas travailler en sens inverse au cinéma.»
(http://img137.imageshack.us/img137/913/revanche06.jpg)
Après La Gifle, elle retrouvera un personnage courageux et pathétique dans Docteur Françoise Gailland, de Jean-Louis Bertucelli, qui bouleverse les spectateurs et réjouit les producteurs: cette histoire d'une friponne médecin qui se découvre atteinte d'un cancer bat des records d'entrées en 1976, et vaut à Annie Girardot le césar de la meilleure actrice. Est-ce la fin des années difficiles? Elle a 44 ans et une cinquantaine de films à son actif, dont une quantité acceptés «uniquement pour payer les factures». «Travailler, courir, payer, travailler, voilà ma vie pendant des années», confie-t-elle. Elle est chérie du public, mais son destin restera chaotique. Il lui reste des claques à prendre, des ruines à subir, qu'elle ensoleille de son goût de vivre: malgré tout, elle est toujours prête à repartir.
Contre vents et marées
En 1981, La vie continue, de Moshe Mizrahi, la réunit à sa fille, Giulia Salvatori, pour conter ensemble une histoire de deuil et de réconciliation avec l'existence. Puis, c'est avec son compagnon, Bob Decout, qu'elle travaille. L'amour se mêle toujours au métier. Leur spectacle au Casino de Paris, Revue et corrigée, en 1982, est un flop terrible. Le couple doit essuyer des critiques humiliantes, mais Annie, bravement, se bat pour que Bob Decout puisse réaliser ses films dont Adieu blaireau. Elle reste une amoureuse, contre vents et marées.
(http://img717.imageshack.us/img717/2750/anniegirardot028a.png)
Une fois encore, le fidèle Lelouch la relance grâce aux Misérables, qui lui vaut un césar du second rôle en 1996. Elle en obtiendra un autre pour le dernier film qui lui a donné du courage et du bonheur, ces mots qui lui vont si bien, La Pianiste, de Michael Haneke [nb : ce film est super loupé !]. Quand elle y joue la mère d'Isabelle Huppert, en 2000, on la sait atteinte de la maladie d'Alzheimer. Longtemps, des rumeurs ont couru: on la disait alcoolique à cause de sa démarche hésitante, de ses trous de mémoire. Elle continuait vaillamment à interpréter en tournée sa pièce fétiche, soutenue par Giulia, qui a raconté son calvaire dans un livre plein de tendresse bouleversée, La Mémoire de ma mère (Michel Lafon).
Avec son tempérament à la fois volcanique et dépressif, c'était une fière croqueuse de vie. Elle trouvait, comme Madame Marguerite, que «la vie est une connerie», mais elle la prenait sans tricher. Personne ne l'a dit mieux qu'elle: «Je suis vraie, tellement vraie!»