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Messages - Terne Futur Menace

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Tous a poil et plus vite que ça / [Lyon] Grrrnd Zero : APPEL À SOUTIEN
« le: janvier 18, 2012, 19:27:14 pm »
Salut,

le lieu/collectif lyonnais Grrrnd Zero est sur le point d'être mis à la porte du bâtiment public qu'il occupait depuis 2005, sans perspective de relogement. Dans cette cité morne chaque jour plus soumise aux intérêts d'un urbanisme vitrine, la municipalité a de nouveau besoin qu'on lui sonne les cloches, afin de prendre acte de l'urgence de la situation. Aussi, nous sollicitons votre aide sous la forme d'une lettre de soutien...




Mais d'abord, Grrrnd Zero, c'est quoi ?

Grrrnd Zero est un collectif enthousiaste de gens curieux et désintéressés : pas de chef, que des bénévoles/activistes. Depuis 7 ans, l'ambition de Grrrnd Zero est d'aménager un espace autogéré dédié aux cultures underground / hors-normes / DIY / alternatives, exigeant et accessible.

Grrrnd Zero fédère une trentaine d'associations qui organisent, chaque saison, une centaine de concerts, expos et projections, attirant en moyenne plus de 12000 spectateurs par an.

Nous hébergeons également des locaux de répétition que se partagent plus de 40 groupes, des bureaux, des espaces de résidences, un atelier de sérigraphie, un labo photo, plusieurs labels, des collectifs de vidéastes...

Pour voir la liste complète des concerts organisés ces dernières années, cliquer ici. Pour contempler des vidéos de concerts filmés à Grrrnd Zero, cliquer là. Pour télécharger le dossier-bilan d'activité complet c'est ici.


Depuis notre arrivée dans nos locaux du quartier de Gerland il y a plus de 4 ans, nous avions toujours manifesté notre volonté de mettre le bâtiment aux normes de sécurité, ce a quoi les pouvoirs publics se sont toujours opposés, sans plus amener de solutions. Jusqu'au 20 juillet 2011, où une dédite est posée : nous devions quitter les lieux le 31 Octobre. Après quelques négociations avec la Ville et le Grand Lyon (la communauté de communes depuis peu "propriétaire" de nos murs), la date de départ a été reportée à la fin 2012, mais tout accueil de public nous est désormais interdit.

En attendant de trouver un nouveau lieu, la quasi-totalité de notre programmation a dû être annulée, le reste des concerts s'éclatant "hors les murs". Tout ce que la Ville nous a de son côté proposé, c'est une subvention de 9 000 euros afin de louer des salles de spectacles "classiques" ne répondant pas à nos principes de fonctionnement (tarifs plafonnés au bar, pas de fouille à l'entrée, etc...), et qui ne pourront de toute façon jamais accueillir la totalité de notre programmation.

Nous tenons coûte que coûte à maintenir l'ensemble de nos activités dans un même lieu, parce que c'est sa multiplicité qui fait aussi la force de notre projet, en créant les conditions du partage des espaces, de la rencontre des publics et de la diversité des formes proposées, autant de notions chères à nos politiques mais qui paradoxalement, lorsqu'elles sont incarnées au même endroit, ont tendance à les inquiéter.

Pour continuer à exister le projet Grrrnd Zero a besoin d'un lieu unique.

Dans ces eaux troubles, nous ne savons toujours pas s'il pourra se construire en collaboration avec la Ville ou devra prendre, comme à ses débuts, la forme d'un squat.

En choisissant d'axer essentiellement sa politique culturelle sur la mise en avant de quelques événements ponctuels, la Ville de Lyon tourne le dos à tout un tissu associatif local, qui se tient à distance de la culture marchande, de ses objectifs de rentabilité et de retour d'image, mais qui forme la composante essentielle du dynamisme culturel de la ville au quotidien.

Nous attendons de sa part qu'elle prenne conscience de la nécessité d'un lieu dédié à la myriade d'associations et collectifs qui compose le projet Grrrnd Zero, soit une part importante de la vie culturelle alternative / underground lyonnaise.

Mais elle risque de ne pas y arriver toute seule.



Ok, mais comment aider ?


Nous mettons en place différentes actions, notamment un appel à soutien sous forme de lettre adressée au maire de Lyon et à son adjoint à la culture, Gérard Collomb et Georges Képénékian. Si cela vous motive, nous chanterons vos louanges pour l'éternité.

Voilà la marche à suivre :

-La forme de cette lettre est libre, quelques lignes expliquant le besoin d'un nouveau lieu dédié aux cultures alternatives à Lyon suffisent, mais les longues déclarations sont bienvenues. Si vous manquez de temps, n'hésitez pas à réutiliser des éléments de ce message. On peut aussi lire la compilation des lettres déjà envoyées pour vous en inspirer, les reprendre telles quelles en signant de votre nom, ou les détourner, par ici .
Ne pas oublier de préciser qui vous êtes, ce que vous faites, la structure dont vous faites partie....

-Envoyez une lettre physique à : Gérard Collomb  - Mairie de LYON - 1, place de la Comédie - 69205 Lyon cedex 01.
Ou bien écrivez un mail à gerard.collomb@mairie-lyon.fr, georges.kepenekian@mairie-lyon.fr (en incluant Grrrnd Zero quelque part dans le sujet du mail).

En plus d'inonder de bon sens le courrier du maire, ces lettres seront également compilées en accompagnement de notre bilan d'activité. Merci donc de nous transmettre une copie de ces mails ou lettres :

-grrrndzero@gmail.com

-Collectif Grrrnd Zero // 40 rue du Pré-Gaudry // 69007 LYON

N'hésitez pas à faire tourner ce mail à vos contacts. Si vous l'envoyez à plus de sept personnes, Brad Pitt et Beyoncé viendront faire des danses du ventre sur la table de votre cuisine et le président d'une banque nigérienne vous fera un virement bien mérité d'un million d'euros. Si vous ne l'envoyez à personne et n'écrivez pas de lettre de soutien, vos enfants périront écrasés sous des camions et les passants cracheront sur leurs cadavres.

Nous vous tiendrons bien entendu au courant de l'évolution de notre situation.

Merci mille fois.

Grrrnd Zero










Quelques éléments supplémentaires concernant Grrrnd Zero, on sait jamais, peut-être que ça vous intéresse


Quelques-uns de nos principes a la con (et bien d'autres infos sur notre site, http://www.grrrndzero.org) :

- Nous essayons de proposer des tarifs accessibles, de prix libre à 10 euros. Ceux qui n'ont pas assez d'argent peuvent rentrer quand même.

- Grrrnd Zero est la seule structure lyonnaise permettant aux organisateurs de conserver les recettes des entrées et du bar. Une grande partie des évènements prenant place à Grrrnd Zero ne peuvent, de par leur constitution économique chétive, se dérouler ailleurs.

- Le public n'est pas contraint de manger et boire ce qu'on lui propose. Chacun a le droit d'apporter ses propres denrées.

- Nous ne recourons pas aux services de sécurité professionnels.

- Pas de préventes en Fnac, Virgin, ou autres supermarchés de la culture.

- Nous espérons diffuser les cultures underground au-delà de la micro-famille des convaincus. C'est pourquoi nous distribuons assidûment des flyers dans la rue et collons des affiches un peu partout. Nous aimons penser que nous participons ainsi, à notre manière, à combattre l'occupation de l'espace public par la publicité et la grande industrie du spectacle.


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Une affiche + rajout de TOP AFFAIRES (all star post punk local) en première partie !


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Des loulous solidaires présentent

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Samedi 4 février / 20 H

Au Rock'n'Roll Vengeance / Demande l'adresse à tes potes ou à salutlesloulous(at)riseup(point)net

Prix "Libre"



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Solidarité avec les incarcéré-e-s de Toulouse, accusé-e-s d’avoir semé la pagaille dans les locaux de la PJJ

La Protection Judiciaire de la Jeunesse (ou PJJ) est l’organe admi­nis­tra­tif chargé en France, entre autres, d' "accompagner" la répres­sion des mineurs aux côtés de l'administration pénitentiaire dans les établissements carcéraux réservés à ces derniers. A côté des quel­ques rares jeunes qui ont par­fois pu être « pro­té­gés » d’un envi­ron­ne­ment très dur, l’immense majo­rité des mineurs qui ont affaire à elle sont brisés par cette ins­ti­tu­tion judi­ciaire. Au lieu d’être « aidés » d’une quel­conque façon, ils finis­sent empri­son­nés dans des EPE, des CEF, des EPM (les pri­sons pour mineurs), etc... d’où par­tent régu­liè­re­ment des révol­tes indi­vi­duel­les ou col­lec­ti­ves, très dure­ment répri­mées c’est se qui s’est passé en mai 2011 : une mu­ti­ne­rie a éclaté à l’établissement péni­ten­tiaire pour mineurs de Laveur et était vio­le­ment réprimé au bout de 3 jours. Cela se tra­duit aussi sous la forme de sui­ci­des par celles et ceux qui ne sup­por­tent plus d’être broyés par ces pri­sons pour jeunes. Voilà une réalité dont la PJJ est un rouage.

S’oppo­ser à cette ins­ti­tu­tion est donc plus que néces­saire. C’est, parmi d’autres cas, ce qu’ont choisi de faire quel­ques per­son­nes au mois de juillet der­nier. Dans les locaux de la PJJ de Labège, en soli­da­rité avec la révolte des pri­son­niers mineurs de Lavaur, du maté­riel a été cassé et des tags écrits sur les murs. Un sala­rié qui a voulu s’inter­po­ser a reçu du gaz lacry­mo­gène, sans être blessé.

Cette action, n’est rien com­pa­rée à l’acti­vité quo­ti­dienne de des­truc­tion de la PJJ. Mais cela a été pré­texte à une répres­sion dis­pro­por­tion­née qui a eu lieu mi-novem­bre à Toulouse : une dizaine de per­son­nes ont été arrê­tées après qu’une cen­taine de gen­dar­mes aient per­qui­si­tionné pas moins de sept habi­ta­tions, de nom­breu­ses affai­res ont été confis­quées, et quatre per­son­nes sont aujourd’hui en déten­tion pro­vi­soire. Pour quel­ques tags et un peu d’excré­ments répan­dus sur des ordi­na­teurs, les chefs d’inculpa­tion sont très lourds : « Participation à un grou­pe­ment en vue de la pré­pa­ra­tion de vio­len­ces aux per­son­nes ou de des­truc­tion de biens. Violences en réu­nion. Dégradations en réu­nion ».

Peu nous importe qui a dégradé les locaux de la PJJ. De toute façon, les mem­bres de cette ins­ti­tu­tion, qui ont brisé tant de jeunes, méri­tent cent fois d’être pris à parti et de rendre des comptes.

Mais nous refu­sons cette répres­sion : Nous exi­geons la libé­ra­tion des incar­céré-e-s et l’arrêt de toutes les pour­sui­tes !
Détruisons toutes les pri­sons !


(librement adapté de ce texte)

Il s'agira donc, ce soir, de récolter le plus d'argent possible pour le faire parvenir aux amis et aux familles des copains incarcérés (Entre les frais d'avocats, de cantine pour améliorer l'ordinaire en tôle, le coût des déplacements pour les familles, ça coûte un paquet de tunes de se retrouver au placard...), et de se retrouver, discuter, se tenir, pour ne pas se laisser enfermer dehors.

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PIZZA OD (punk, Lyon)
http://pizzaod.blogspot.com/

Le dernier EP en téléchargement

+

ALLIGATOR (pop reptilienne, Lyon/Athens)
http://we-are-alligator.bandcamp.com/

+

PLACARD (punk, Oullins/Chaponnost/Gerland/Chambéry)

+

D'autres invités peut-être

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Tu viens ou tu crains.

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Menace Futur Terne et Grnd Zero Hors les Murs proposent

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Mercredi 1 février /// 20 H

Grnd Zero Hors les Murs / À La Triperie / 22 rue Imbert-Colomès / Lyon 1

1 euro d'adhésion + Prix "Libre"





On est souvent seul, et quand on est accompagné, c'est pas toujours ça, faut bien avouer.
La problématique collective, elle commence déjà quand on est misanthrope, alors à deux ?
Il faut déjà s'inventer du commun, des signes pour communiquer, des complicités pour se reconnaître.
Éprouver des liens, explorer des coins où on se rendrait pas sans quelqu'un pour nous y traîner.

Si l'individu est un simple atome au tableau périodique des éléments humains,
le duo est-il la forme la plus primitive de la molécule sociale ?

Le premier février à La Triperie, notre étude de cas nous amènera à explorer trois déclinaisons aux variables singulièrement décalées.

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Guess What (post-exotica transdimensionnelle, Londres mais pas que)

Guess What est un moment duel atypique et indigène aux ramifications multiples pour orgues et batterie.
Retenons que non contents d'explorer un vaste spectre thématique et musical,
musardant entre un pseudo-jazz de conquête spatiale à la mémoire de Yuri Gagarine, la curieuse bande-son d'un dance-floor exotica imaginaire, des hommages appuyés aux giallos (films d'angoisse italiens des années 70),
et une ethio-electro-turbo-folk enjouée,
Guess What est avant tout capable de sérieusement botter n'importe lequel de vos postérieurs.
Avec un enthousiasme et une fraîcheur que dissimulent mal les masques et toges dont ils s'affublent pour brouiller les pistes
et les expressions faciales trop faciles à déchiffrer.

Un tout petit aperçu live dans une grange

Guess what : unknow live track

Un morceau entier vu à travers un aquarium (???)

Guess What

Leur page sur le site du label

Leur myspace

Guess What est membre de la constellation Catapulte Records, de drôles de zozos forts actifs entre Londres et Chambéry

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Moonwaker (rock'n'roll à cru, Chambéry)

Juste de la batterie, de la guitare et le chant mixte.
Un peu comme si Dead Moon avaient 20 ans de moins et venaient de Chambéry.

Une vidéo par ici

Et leur page myspace

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Prypiat (Shit-Wave Hiver Nucléaire, Lyon)

On triche un peu avec cette formation, puisque malgré les apparences, ils sont trois.
J. projette des images cryptiques en toile de fond,
M. et C. te jettent à la gueule leur bouillie no-wave angoissée, pleine de parasites et de bruits blancs
pour des performances incertaines et baveuses.

La première vidéo (il y en a 5) du concert du 7 avril dernier au Sonic

PRYPIAT @ LYON (FRANCE) 1/5

Un Bandcamp avec des choses à télécharger

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Chouilles / [Lyon] DIM 22 JAN / LE CERCLE DES MALLISSIMALISTES @ TOSTAKI
« le: janvier 07, 2012, 11:45:48 am »
Fin de la Semaine, Menace Futur Terne et Grnd Zero Hors les Murs se la donnent grave avec

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Dimanche 22 Janvier / 20 H

Grnd Zero Hors les Murs / Au Tostaki / 1 rue Saint Benoît / Lyon 1

Prix "Libre"




A la poursuite de ce prochain concert, une question lancinante a creusé son sillon :
Est-il bien raisonnable de compter sur des tentatives musicales plus ou moins instrumentales, expérimentales difficiles à dire, à décrire, à partager,
pour espérer faire un peu mieux que se trouver dans la même pièce en face du même type avec sa guitare ? Pour se projeter ? Pour se déplacer ?
Pour venir densifier le champ des possibles ?

Il ne s'agit pas de bruits au contact desquels la danse ou la fête tombent sous le sens,
ou le sentiment amoureux. Ou la mélancolie.
On ne parle pas ici de produits normalisés, consommables et manufacturés.
On pense à des jeux de densité, des choses inégales, mal dégrossies, pensées, repensées, pesées, rerepensées,
mais encore à conceptualiser, à dessiner, à faire devenir selon l'angle d'approche
et la disponibilité sensible du moment.

On discute peu, on ne débat pas trop près du corps après un concert,
on met pas facilement du sens sur un truc qui parle, pourtant, aux sens.
Alors quoi : c'est pas un peu irresponsable de compter sur des possibilités aussi intangibles
pour trouver de l'affect, joyeux si possible, dans le fracas de la machine-quotidien ?

On choisit, évidemment, de ne pas choisir et continuer à triturer la question
ce Dimanche 22 Janvier au Tostaki, en compagnie du Cercle des Mallissimalistes.

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Le Cercle des Mallissimalistes (Nécromancie Libre, Grand Ouest)

Un assemblage d'exégètes des confins occidentaux de la France qui se propose de raviver la flamme d'un mouvement musical fantasmagorique, dit mallissimalliste, prétexte fallacieux pour s'adonner à une forme de free-rock-sale-bruit-trance incantatoire et absolument non-identifiable.

Projet inouï d'une troupe de jeunes gens suractifs (d'intrépides individus membres de France Sauvage et d'Api Uiz se sont glissés parmi eux, sauras-tu les reconnaître ?), Le Cercle nous apparait, pas moins, comme le véhicule le plus extrêmement mystérieux et mystificateur de la confrérie des Potagers Nature. Probablement mythomane et puissamment fébrile, le groupe développe pour expliquer sa musique, et à un degré de discours que l'on arrive ici toujours pas à situer (premier, second, troisième, Celsius, Fahrenheit...), une sorte de mythe des origines à base de : "La notion d'art mallissimal a été donné au début des années 70 par de jeunes compositeurs européens, fortment influencés le travail de Tachesky, Hugsky et Koustov. Ces derniers, autodidactes, se sont intéressés aux anciens rites sacrés des peuplades sibériennes et plus tard aux textures électriques brutes. Interprété à l'origine en réaction aux débordements de la musique occidentale de l'époque, le courant se déplace vers l'Europe à la fin des années 60".

En vérité, quatre individus exaltés pour le groupe le plus tendu et le plus délicieusement bizarre de cette foutue rentrée.

Ils interprèteront ce soir la pièce "LE MOIRE" de Bélibaste de Cocagne (1978).


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un bout de concert incroyable

Le Cercle des Mallissimalistes (extrait) partie 1

Le Cercle des Mallissimalistes (extrait) partie 2


la face A du LP

la face B (la mieux) du LP

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Top Affaires ("Téléphone joué par des gens fatigués" mais en mieux, Lyon)

Top Affaires, c'est SUPAIRE. C'est un peu le groupe de power-pop/post-punk bizarre chantée en français qui manquait à la scène lyonnaise.
Mais si je dis power-pop c'est réducteur en fait. Ya que des tubes, quoi, et le résultat me fait sérieusement penser à mes groupes anglais préférés du monde,
genre Television Personalities et The Homosexuals.

Quand la batterie la plus casse-gueule du monde se tient aux lignes de basse alambiquées qui soutiennent
des riffs de guitare tout secs et détachés qui trébuchent eux-mêmes sur la batterie.
Pif et Charles n'ont plus qu'à regarder dans le vague en posant leurs drôles de textes candides.

Peut-être même que la démo Cd-R sera là à temps ?

Avec des membres de Pif le chiant, Clara Clara, Robes et Manteaux,  Chevignon !

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Menace Futur Terne et Grnd Zero Hors les Murs

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Mardi 3 Janvier / 20 H

Grnd Zero Hors les Murs / A Buffet Froid / 91 Montée de la Grand Côte / Métro Hôtel de Ville

Prix "Libre"





Il est de nos jours difficile de faire confiance au collectif.
Peut-être est-ce là l'une des plus grandes réussites du capitalisme mondialisé :
Casser les liens, la moindre forme de solidarité, la plus petite perspective d'autonomie.
Atomiser menu, menu.
Nous raconter une histoire qu'il est facile de croire, dans laquelle le héros (moi, toi, elle, lui)
sera en définitive tragiquement seul pour affronter son destin.
Ne pas laisser le choix à l'imagination.
Pas étonnant dès lors que jusque dans le domaine des musiques soutterraines qu'on affectionne, les projets solo fleurissent.
Il semble en effet bien plus facile de tomber d'accord avec soi-même qu'avec d'autres.

Mais le groupe, c'est aussi une protection. Se livrer seul avec sincérité, c'est se dépouiller des identités toutes faites,
déjà assignées. La récente explosion du home-studio et des usages numériques domestiques tricote la trame d'une
époque à laquelle chaque timide, chaque sociopathe, chaque weirdo est en mesure de faire entendre sa singularité, les sensations
intimes de dissonance avec les artefacts culturels désincarnés qui circulent dans les tuyaux-égoûts de la culture-comme-il-faut.

Ce soir-là, donc, deux solos pour tenter (entre autres) d'éprouver ces paradoxes. Deux moitiés de duos qui font partie, à leur manière de notre histoire
commune, ici à Grrrnd Zero (Starving Weirdos, donc, et Motherfucking).
L'occasion d'une pause. Pour s'asseoir, entendre, voir, laisser s'exprimer des mouvements inédits, singuliers.
On vient ou on craint.


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Ensemble Économique (Sainte Terreur Synthétique, USA)

Ensemble Économique est le projet d'un seul homme, Brian Pyle, qu'on aura pu rencontrer à l'occasion du concert de son ancien duo, Starving Weirdos,
voilà deux ans, dans le salon d'un appartement bondé et enfumé des pentes. Le duo pratiquait alors un mélange croustillant de free-folk,
d'improvisation électro-acoustico-spatiale et de noise à la groseille caramélisée.

Brian revient donc le 3 janvier à Buffet Froid, seul, mais en transportant avec lui l'éco-système délicat qui fait la matière de son Ensemble de poche.
Textures synthétiques défragmentées, nappes moites de claviers anologiques, percussions démultipliées, résonnances angoissantes et éclats de félicité naïve.
Son précédent album, "Psychical", sorti sur Not Not Fun, était un monstre fascinant, un jeu pervers avec les codes du film d'horreur/giallo des 60's,
se nourrissant d'images de peurs primaires, créatures indescriptibles cachées sous les lits, course-poursuite éperdue avec résonance de pas sur bitume humide.

Le petit dernier, "Crossing The Pass, By Torchlight" est moins marqué par ce genre d'ambiances. Mais toujours l'ivresse et le plaisir de se perdre dans les strates du bruits enfumés, dans des siphons
de dream-pop inquiète et les rythmes de boîte, lancinants. De petits films de chambre à coucher en attendant le croque-mitaine.

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ENSEMBLE ECONOMIQUE - To Feel The Night As It Really Is (un clip pour un des bons morceaux du dernier LP)

Ensemble Economique (un bout de concert envoûtant)

http://soundcloud.com/ensemble-economique (du bruit)
http://ensembleeconomique.tumblr.com/ (un blog)



Julien Dupont (Basse Fidélité, La Crevarde, Lyon)

La dernière fois que j'ai vu ou entendu Julien sous son propre nom propre, c'était sur le parking de Grnd Zero Gerland.
La nuit tombait et les quelques personnes déjà présentes en dé but de soirée se sont agglutinés tout autour de lui,
sa guitare, son petit ampli (à moitié cassé, si je me rappelle bien). J'étais pas mal occupé, alors il ne me reste que des bribes,
des taches lumineuses, des plages calmes du bruits des cordes, loin des larsens forcenés des dernières prestations de Motherfucking.
Des fois, c'est bien de pas savoir à quoi s'attendre. Mais d'attendre quand même.

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http://juliendupontandrelated.blogspot.com/ (un blog)

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Chouilles / [Lyon] VEN 16 DEC / FRANCE SAUVAGE + RAYMOND IV / BUFFET FROID
« le: décembre 02, 2011, 13:21:55 pm »
Menace Futur Terne, Fdls et Grnd Zero Hors les Murs

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Vendredi 16 Décembre / 20 H 30

Grnd Zero Hors les Murs / A Buffet Froid / 91 Montée de la Grand Côte / Métro Hôtel de Ville

+/- 5 euros



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France Sauvage (Bruit Concret, Field Recordings Energie, Free Rural)

Le pseudo élan conquérant de la tribu socialiste, toute extasiée qu'elle est devant son auto-discours sur l'”idée” de rassemblement, et la généralisation vulgaire par les groupes de médias d'un terme-branding d'”indignés”, faisant éclipse à toute analyse de fond sur les phénomènes spontanés de contestation du moment ; bref ce bon vieux gloubi-boulga publicitaire autour d'une possible “ambiance de gauche”, tout ça ne nous fera pas croire qu'aujourd'hui il fait bon vivre sous le soleil.

C'est que de se frayer un digne chemin dans la super-mégapole du futur, zigzaguer entre les zones et les bandes hostiles, nous semble pas être un pari gagné d'avance. Pour nous, ça ressemble plutôt à une partie de Monopoly qu'on aurait attaqué avec 15 tours de retard. Grrrnd Zero est toujours sans-espace-fixe depuis la rentrée, et le réservoir d'interstices d'expression temporaires nous semble, en tout cas localement, bien limité. Pourtant, en cette période transitoire, tout en gardant en ligne de mire le Grand Projet de re-disposer un jour (mais encore en mieux) d'un lieu bizarroïde, respirant et ambitieux, on a envie de s'offrir des étapes-repères qui nous rappellent pourquoi on veut continuer de nager à contre-courant.

En l’occurrence, donner l'occase à des gens hors-du-commun de nous jouer de la musique hors-du-commun. De nous envoyer, dans les oreilles et dans nos cerveaux ramollis par l'apathie, du son improbable pour faire exploser le champ des possibles. France Sauvage est à notre sens, et avec tout ce que leur nom peut avoir en définitive d'ironique, ce groupe qui tente d'exposer sur la largeur du spectre et dans toute sa densité l'expérience humanoïde moderne.
Alors je parle pas de l'expérience citadine sublimée telle qu'on la fantasme à travers une pop émotive, mais plutôt d'une sorte de chaos pragmatique, d'un agencement insensé et brutal d'informations et de sensations illimitées et souvent contradictoires. Les France Sauvage arrivent à orchestrer une invraisemblable pâte musicale qui ne supporte aucune analogie de genre, car faisant appel à toutes les formes sonores potentiellement disponibles dans la zone mémoire de nos esprits-éponges.
Je crois que l'unique chance d'approcher ce qui pourrait être une représentation (pauvre) de leur cacophonie, c'est de s'imaginer un dieu-radio omnipotent, surplombant la planète en rediffusant en simultané toutes les formes de bruits humains, bruits festifs, bruits rituels, bruits de pouvoir... Tout en même temps.

France Sauvage viennent de Rennes, ce sont des fils du vent, ils sont beaux, ils sont fous, ils sont libres. Ce sont des opérateurs-magiciens qui font appel aux nerfs, à la chair, à l’os.

---

NAPALM JAZZ + FRANCE SAUVAGE = NAPALM SAUVAGE  (un concert vibrant)
http://francesauvage.blogspot.com/
http://www.lespotagersnatures.org/spip.php?article121 (un album sinueux à récupérer)





Raymond IV (Quadrophenia, Lyon)

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www.myspace.com/thibautraymond

8
Chouilles / [Lyon] VEN 16 DEC / FRANCE SAUVAGE / BUFFET FROID
« le: novembre 30, 2011, 17:25:30 pm »
Menace Futur Terne, Fdls et Grnd Zero Hors les Murs

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Vendredi 16 Décembre / 20 H 30

Grnd Zero Hors les Murs / A Buffet Froid / 91 Montée de la Grand Côte / Métro Hôtel de Ville

Pas cher



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France Sauvage (Bruit Concret, Field Recordings Energie, Free Rural)

Le pseudo élan conquérant de la tribu socialiste, toute extasiée qu'elle est devant son auto-discours sur l'”idée” de rassemblement, et la généralisation vulgaire par les groupes de médias d'un terme-branding d'”indignés”, faisant éclipse à toute analyse de fond sur les phénomènes spontanés de contestation du moment ; bref ce bon vieux gloubi-boulga publicitaire autour d'une possible “ambiance de gauche”, tout ça ne nous fera pas croire qu'aujourd'hui il fait bon vivre sous le soleil.

C'est que de se frayer un digne chemin dans la super-mégapole du futur, zigzaguer entre les zones et les bandes hostiles, nous semble pas être un pari gagné d'avance. Pour nous, ça ressemble plutôt à une partie de Monopoly qu'on aurait attaqué avec 15 tours de retard. Grrrnd Zero est toujours sans-espace-fixe depuis la rentrée, et le réservoir d'interstices d'expression temporaires nous semble, en tout cas localement, bien limité. Pourtant, en cette période transitoire, tout en gardant en ligne de mire le Grand Projet de re-disposer un jour (mais encore en mieux) d'un lieu bizarroïde, respirant et ambitieux, on a envie de s'offrir des étapes-repères qui nous rappellent pourquoi on veut continuer de nager à contre-courant.

En l’occurrence, donner l'occase à des gens hors-du-commun de nous jouer de la musique hors-du-commun. De nous envoyer, dans les oreilles et dans nos cerveaux ramollis par l'apathie, du son improbable pour faire exploser le champ des possibles. France Sauvage est à notre sens, et avec tout ce que leur nom peut avoir en définitive d'ironique, ce groupe qui tente d'exposer sur la largeur du spectre et dans toute sa densité l'expérience humanoïde moderne.
Alors je parle pas de l'expérience citadine sublimée telle qu'on la fantasme à travers une pop émotive, mais plutôt d'une sorte de chaos pragmatique, d'un agencement insensé et brutal d'informations et de sensations illimitées et souvent contradictoires. Les France Sauvage arrivent à orchestrer une invraisemblable pâte musicale qui ne supporte aucune analogie de genre, car faisant appel à toutes les formes sonores potentiellement disponibles dans la zone mémoire de nos esprits-éponges.
Je crois que l'unique chance d'approcher ce qui pourrait être une représentation (pauvre) de leur cacophonie, c'est de s'imaginer un dieu-radio omnipotent, surplombant la planète en rediffusant en simultané toutes les formes de bruits humains, bruits festifs, bruits rituels, bruits de pouvoir... Tout en même temps.

France Sauvage viennent de Rennes, ce sont des fils du vent, ils sont beaux, ils sont fous, ils sont libres. Ce sont des opérateurs-magiciens qui font appel aux nerfs, à la chair, à l’os.

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NAPALM JAZZ + FRANCE SAUVAGE = NAPALM SAUVAGE
(un concert vibrant)

http://francesauvage.blogspot.com/
http://www.lespotagersnatures.org/spip.php?article121 (un album sinueux à récupérer)

9
Chouilles / SAM 19 NOV // BRUIT BRUIT BRUIT @ TOSTAKI
« le: novembre 11, 2011, 16:11:45 pm »
Menace d'un futur terne, Grrrnd Zero Hors les Murs présentent péniblement :

[size=150]Le Samedi 19 Novembre à 20h00[/size]

PRIX "LIBRE"

-----------------------------------------------
-----------------------------------------------
Le Tostaki
1 rue Saint-Benoît
Lyon 1
----------------------------------------------
----------------------------------------------







[size=150]NUNDATA[/size]
(Belgrade)

Projet drone noise prolifique de Srdjan Eftimovski.
nundata - foamy white.wmv

un milliard de choses à écouter sur son blog



[size=150]LORDxGONZO[/size]
(Belfort)



Artiste milliardaire en dollars de noise primesautière  en provenance directe de la ville de Jean-Pierre Chevènement.

une cascade de cassettes enchantées et de bruits blancs charmants sur son site



[size=150]ÉCOUTE LA MERDE[/size]
(Bourg-en-Bresse)

Activiste harsh-noise régional, Vivian s'emploie à labourer amoureusement les plaies à l'oreille interne de son prochain.

Sa page sur le site de son label, Underground Pollution

Une vidéo ici



[size=150]VENTRE DE BICHE[/size]
(Strasbourg)



Ajout de dernière minute. Itinéraire d'un enfant gâté. Chansons intemporelles et mélodies à pleurer. Bienvenue dans l'univers merveilleux de VENTRE DE BICHE. Avec des membres de Parmesan.
Une K7 sort bientôt sur Luisance Sonore.

On peut écouter là par exemple



[size=150]MORGANE DESBEET[/size]
(Lyon)

Bruit cru pour les gens qui ont faim.

Une vidéo.

Sa page sur le site de son label, NHDIYSTREC

10
Jean Macé Libre, Les enfants parricides, Menace d'un futur terne, Grrrnd Zero Hors les Murs présentent :

[size=150]Le Samedi 3 Décembre à 20h30 PETANTES[/size]

5 euros

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Le Tostaki
1 rue Saint-Benoît
Lyon 1
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[size=150]THE DREAMS[/size]
(Murder ballads, Strasbourg)



C'est leur troisième concert en moins d'un an ou presque. Donc c'est comme un groupe local.
Cold-wave de pauvre aux accents exotiques, bonne ambiance malaria.



[size=150]LA PIRAMIDE DI SANGUE[/size]
(Psyché-free kaleidoscopique et lancinante, Turin)



Projet improbable de Stefano, chanteur (et batteur par intérim) de Movie Star Junkies, et de trop d'autres loulous italiens pour les citer, puisqu'ils seront huit (!!!). Mur du son psyché, afro-futurisme rital et kraut-rock al dente.

du son ici (c'est le même projet, mais à deux seulement si j'ai bien compris)



[size=150]TG[/size]
(Electro de fin de soirée et du monde, Nulle part)

Une vidéo récente :

Un blog avec plein d'autres vidéos

Plein de bouts à écouter



[size=150]LA COURSE A LA MORT[/size]
(Emo grommelé, Lyon)



Superstars locales. Punk.

une chanson.




UNE AFFICHE. VITE.

11
Chouilles / Sam10Sept @ LYON : GrndZero Dernière ? Ft. CORSANO/THYPHUS +++
« le: septembre 09, 2011, 15:59:52 pm »


SAMEDI 10 SEPTEMBRE
PRIX LIBRE
GRND GERLAND (dernier concert pour toujours ?)


DES TRUCS PRESTIGES, DES SUPERSTARS LOCALES (Jah Dupont, 15U, Kanine, Pan Pan Pan, Carne, Télécommande, Ludivine Cypher, Meurthe, Placard...)
DE QUOI S'OCCUPER JUSQU'AU PREMIER MÉTRO, AU MOINS.

DÉBUT DES CONCERTS À 20H15 !!!!!
20h-5h du mat. PRIX LIBRE


Deuxième mouvement de notre anniversaire, et sauf miracle, la dernière date  à Grrrnd Zero Gerland… !
Par conséquent c’est prix libre, et plein de groupes locaux joueront toute la nuit jusqu’au premier métro.


Chris Corsano et Dennis Tyfus
Chris Corsano est un batteur multiplan. Il a en effet l’étonnante et rare capacité de percevoir et retranscrire les multiples infinités parallèles de son jeu de batterie, mais dans un seul et unique présent. Comme si il était en mesure de jouer le côté pile et le côté face d’une pièce qui tombe, au même instant. Théoriquement à chaque fois qu’une pièce tombe d'un côté quelque part, elle tombe potentiellement de l'autre ailleurs, et deux réalités se séparent de manière définitive… Combien de réalités potentielles avons-nous tragiquement égarées ? Chris Corsano lui, réunit à chaque mouvement un multivers de sons fulgurants.

une vidéo :
http://www.youtube.com/v/JdJIwVSDV1M

Bien sûr, pour plier les plans d’existences, il faut user d’une vitesse extraordinaire, mais aussi d’une certaine retenue. Cela n’aurait aucun sens en reproduire au même moment toutes les possibilités d’une batterie. Il faut savoir ménager le multivers.

http://www.youtube.com/v/a5zTOsNRyJI

En tant que batteur multiplan superhéroïque, Corsano est sans cesse appelé aux quatre coins du monde pour lutter contre la dispersion des réalités. Il a par exemple joué avec Paul Flaherty, Björk, Jim O’Rourke, Thurston Moore, Joe McPhee, Evan Parker, Mickael Flower , Nels Cline, Jessica Rylan, Six Organs of Admittance, Sunburned Hand Of Man, MV&EE, Keiji Haino, Christina Carter, etc.

Et ce 10 septembre, il jouera avec le génial Dennis Tyfus.

Dennis Tyfus est surtout connu pour ses illustrations et son label, Ultra Eczema. C’est un talentueux de catégorie 5, c’est-à-dire limite agaçant. En effet il peint, fait des films, des photos, des livres, de la musique, chante, gère un label, dessine ultra bien, anime une émission de radio sur Radio Centraal, et a illustré à peu près 1/20ème des disques de référence de l’univers de ces 15 dernières années. Plus ou moins. Et je suis sûr que par-dessus tout ça il lit beaucoup, finit ses livres et même s’en souvient. On peut retrouver une bonne partie de ses super travaux sur son site Ultra Eczema.


C’est la première fois qu’ils jouent ensemble, je ne sais pas trop à quoi ça va ressembler, sûrement que la fusion de leur cv donnera quelque chose de bien cool.

http://cor-sano.com/
http://www.ultraeczema.com/main.html





Mind Over Mirrors
C’est un solo d’harmonium indien traité électroniquement, entre drone épique et kosmishe musik rugueuse. Jaime Fennelly, également membre des Peeesseye, vient de sortir une superbe cassette sur Gift Tapes et un fantastique disque sur Digitalis.
La plupart de ces morceaux sont écoutables sur son soundcloud, mais si je devais vous en conseiller que quelques uns ça serait :

Barely Spun perspective cônique tracée à la scie à métaux
You Ain't Reeling la secte de Kali défile en l’honneur de Mola Ram après la chute de l’occident
Gearldine indécision émotive à l’oscillation régulière


Vous avez peut-être pensé à La Monte Young, au vendeur de tandoori de la rue St Marie des terreaux, et à une espèce de cathédrale de béton vitrifié qui s’élancerait en dent de scie vers l’infini et qui constituerait le point de départ d’une transe processionnelle onirique. Tout à fait.

Une vidéo live : Mind Over Mirrors - I'm Willing to Stagger (excerpt)
Son soundcloud http://soundcloud.com/mindovermirrors/sets



Tanz Mein Herz

Mega trance alcoolisée :

http://www.lllliillll.fr/tanz_mein_herz/tanz_mein_herz.mp3.mp3




Le Vin du Solitaire
Hippie improv, secret No Neck Blues Band stéphanois (pas d’enregistrements désolé)



Les superstars locales
Pour le moment la liste n’est pas vraiment définitive, et elle va se remplir dans les prochains jours. On mettra le site à jour au fur et à mesure, mais normalement il devrait avoir de quoi faire jusqu’au premier métro. Ai-je déjà dit que c’était la dernière date à Grrrnd Gerland ?
Jah Dupont
15U
Kanine
Pan Pan Pan
Carne
Télécommande
Ludivine Cypher
Meurthe
Placard
...

12
GRRRND ZERO MENACE D'EXPULSION

On avait promis une newsletter de milieu d'été haute en couleurs, avec plusieurs centaines de mots d'esprits, des références prestigieuses et désinvoltes, et un certain nombre de révélations chocs. En effet, un peu anesthésiés par l'enchaînement effréné des saisons, on a pas toujours pris le temps de parler de nos évolutions et questionnements.

On s'était dit que cet été 2011 on ferait un peu le point sur notre fonctionnement et les choix que nous avons fait depuis un an ou deux. On va toujours essayer de s’y tenir, mais un certain évènement risque d’assombrir un peu le ton de cette newsletter et de prendre beaucoup de place. On va essayer d'expliquer tout ça en détails. En gros :

1. Depuis fin 2010 on touche une subvention directement.

2. Privés du Rail Théâtre, on se retrouve sans autres alternatives immédiates que d'éparpiller nos dates un peu partout.

3. Et ce sans même être sûr de pouvoir conserver Grrrnd Gerland, menacé d'expulsion depuis cet été.


La perspective de Grrrnd Zero à nouveau hors-les-murs n'a jamais été aussi proche.


Donc, le compte à rebours avant la catastrophe :


1. Coussins brodés d’or, jets privés et douche d’argent public :

Grrrnd Zero a reçu, pour la première fois de son histoire, une subvention de fonctionnement. Depuis la fin du squat originel rue Clément Marot, on a certes bénéficié du soutien de la Ville : bail précaire pour Gerland, c'est-à-dire des trous dans les canalisations mais pas de loyer à payer, et un accès gratuit au Rail Théâtre, qui touchait une subvention pour nous accueillir. Mais une subvention directe, ce n'est pas tout à fait la même histoire, tant en matière d’indépendance que de réglementations à suivre. On a donc beaucoup hésité.

À ce moment-là (hiver 2010), nous faisions face à de nombreuses difficultés : nous venions d'apprendre que nous allions devoir payer les fluides des locaux rue Pré Gaudry, nouveauté par rapport aux années précédentes (notre ancien propriétaire, la SACVL, ne semblait pas s'en soucier), et certains travaux devenaient nécessaires dans ces mêmes locaux. De plus la sono du Rail Théâtre venait de décéder. On a donc fini par accepter cette subvention afin de payer ces factures et dans l’idée de soutenir financièrement les dates GZ au Rail Théâtre, qui supportaient de nouveaux frais du fait de l’absence de sono sur place.

(Parenthèse, nous avons donc changé de propriétaire en juin 2010. C'est maintenant le Grand Lyon qui possède le bâtiment du 40 rue Pré Gaudry. Gardez en tête cette information pour plus tard.)

Ainsi on a reçu une subvention de fonctionnement de 9000 euros du service culturel de Lyon. Nous avons su garder la tête froide, et personne ne s'est enfui avec le magot. Depuis, nous avons demandé et obtenu le renouvellement de cette subvention de fonctionnement pour 2011 (9500 euros cette fois-ci), afin toujours de payer les fluides, continuer les travaux, et peut-être financer un lieu qui serait enfin unique.


2. Fin du Rail et atomisation des concerts


Revenons un peu sur notre rupture douloureuse avec le Rail Théâtre. On ne vous racontera les petits secrets de notre relation houleuse que de vive voix. Sachez juste que la convention qui liait la ville, le gérant de la salle et notre joyeux gang d’anges déchus s’est interrompue brutalement. La ville, bien gênée aux entournures n’a pas pu nous proposer de relogement à moyen ni à long terme pour cette activité de concerts.

Faut dire que le Rail, même si c’était pas tout rose, on s’en accommodait bien. Bin ouais, si on y réfléchit, il s’agissait sans doute de la seule salle du Gros Lyon dans laquelle il était possible d’accueillir plus de 500 personnes à nos conditions, entre autres en assumant qu’un public d’adultes est capable d’assurer lui-même sa sécurité. Ce n’est pas rien, à une époque où l’augmentation du nombre de vigiles dans tous les domaines de la vie fait peur et où la multiplication des normes réglementant la stérilisation des espaces publics commence sérieusement à nous enquiquiner.

Nous devrions aujourd’hui nous contenter d’une rallonge de subventions qui nous permettrait de disperser l’organisation de concerts à tout vent dans les salles du coin. C’est triste. En effet Grrrnd Zero existe pour qu'un lieu indéfectible accueille évènements, groupes et assos liés aux cultures fébriles que nous défendons, dans les conditions qui leur sont propres. Il n'est souvent pas possible pour des artistes méconnus, expérimentaux, inhabituels (bon sang que c'est dur de trouver des dénominateurs communs synthétiques) de se produire dans les circuits « classiques ».. quand bien même ils auraient envie de s’y produire lorsqu’ils refusent certains codes, financements, discours... Des centaines de personnes utilisent et ont utilisé l'espace dont nous dispos(i)ons. Notre objectif n’est pas de bricoler temporairement dans d'autres salles déjà existantes, ni de se contenter de quelques concerts par saison.

Pourtant c’est ce qui nous menace, de plus en plus.


3. Grrrnd Gerland abandonné sur une aire d’autoroute déserte au milieu de la canicule

La cerise sur le gâteau, c'est la dédite du Grand Lyon concernant nos locaux de Gerland, reçue au milieu de l'été, qui nous demande de quitter nos locaux de Gerland pour le 31 octobre prochain.

Autrement dit, sauf inversion de la vapeur, on se retrouve bientôt à la rue. Plus de salle, plus de locaux de répétition, plus de bureaux, plus d'ateliers, plus rien.

Au mois de juin, le Grand Lyon nous avait prévenu qu'ils allaient faire visiter le bâtiment par une entreprise d'expertise des risques incendies. Cette visite a eu lieu le 9 juin, du côté du Secours Populaire avec qui on partage le bâtiment et du notre. Nous ne nous sommes pas méfiés, d’autant que la visite s’est bien passée. Il s’agit pourtant d’une tactique banale pour faire expulser des lieux alternatifs.

Finalement le 20 juillet nous recevons un rapport hyper négatif accompagné d'une dédite sans équivoque. Le Grand Lyon dit en substance qu'ils ne sont pas prêt à mettre un seul centime dans l’entretien ou la rénovation du lieu. Généreusement, ils nous laissent quand même un sursis de deux mois et demi.

On a immédiatement contacté le service culturel de la Ville, qui n'était pas au courant de cette décision et parait s’y opposer. Depuis, ils nous proposent une rencontre dans le mois à venir, afin de négocier courtoisement.

Voilà où on est. Notre réaction va donc dépendre de ce que nous allons obtenir dans les prochaines semaines.

Dans l'état, la catastrophe certaine, c'est qu'on va devoir très certainement arrêter toute ouverture au public à Gerland, même si on parvient à conserver le bâtiment pour la création. Les prochains mois, voire tous les autres, vont être bien compliqués. On ne sait pas encore si on va devoir annuler toute la prog, ou si on va trouver des solutions temporaires.

Dans tous les cas, on aura très certainement besoin de soutien dans les semaines à venir.


Bordel, sont-ce là les trompettes du jugement dernier ?

13


Voici un concert pour démarrer les célébrations inquiètes ( (cf notre site) de ces 7 années de camping permanent.
Au Clacson d'Oullins.

The Ex, oui, encore une fois. On s'est laissé avoir, on y peut rien, on est amoureux.
Une production collective Grnd Zero, donc, pour commencer en fanfare une rentrée qui s'annonce chaude et bien précaire pour nos projets mégalomanes.
On vous tiendra bientôt informés à ce sujet.




Jeudi 1 Septembre à 20h30 PÉTANTES (ouverture des portes à 20h !!!!)



pour un PAF scandaleux de dix euros
(il est possible et très recommandé de réserver à cette adresse : jesuisanxieux[at]gmail[dot]com)

Clacson
10 rue Orsel OULLINS
BUS 101, 103, 105, 14, 63, 88, C7, C10 > PONT D'OULLINS

(ATTENTION LES BUS CHANGENT AU 29 AOÛT, pensez à vérifier votre trajet ! L'avantage étant que désormais, le dernier bus Oullins/Centre ville de Lyon part à 0 h 30)




THE EX with BRASS UNBOUND
(Hollande/Italie/Suède/Usa)

Terrie Ex (Hollande) : guitare, guitare baryton
Arnold De Boer (Hollande) : guitare, voix, samples, électronique
Andy Ex (Hollande) : guitare, guitare baryton
Kat (Hollande) : batterie, voix
Mats Gustaffson (Suède) : saxophone
Ken Vandermark (Usa) : saxophone
Roy Paci (Italie) : trompette
Wolter Wierbos (Hollande) : trombonne

J'ai pas compté combien de fois ils étaient venus à Lyon, mais c'est sans doute l'un des rares groupes qu'on a pas de scrupules à voir et à revoir. Le parcours de The Ex s'étire sur plus de trente années, du post-punk le plus furieux et abrasif au jazz, en passant par les polyrythmies africaines, les marches éthiopiennes, la noise, l'improvisation. Et des textes/paroles qui claquent, chargés de critique sociale mordante. Et des dizaines de collaborations passionées et passionantes avec Tom Cora, Sonic Youth, Han Bennink, Tortoise, Getatchew Mekuria, la liste est longue et ratisse large. Un groupe funambule, toujours sur la ligne de crête, dont les possibilités de renouvellement semblent infinies, malgré ou grâce aux incessants changements de line-up. Ici on aime bien penser que notre démarche fait écho à la leur, et on a pas fini d'être inspirés par leur travail.

Bref, facilement l'un des meilleurs groupes au monde en activité. Rien que ça.

Leur dernier concert dans les parages remonte au début de l'été, aux Invites de Villeurbanne, en compagnie de Getatchew Mekuria, saxophoniste éthiopien mythique. Un set excellent, au service du grand monsieur et des rythmes martiaux/hypnotiques qui sont sa marque de fabrique. Pour nous, ça manquait quand même un peu de papier de verre et de décibels, alors l'idée de les accueillir pour l'anniversaire fait sens, plus que jamais.

Leur dernier et excellent album, Catch My Shoe, le premier avec Arnold De Boer au chant, un autre régulier de Grnd Zero, ne serait pas aussi génial sans ces cuivres furieux, dont les mélodies viennent soutenir les trois guitares du groupe. Cette fois-ci, donc, fini de rigoler : ce sont quatre incroyables souffleurs venus du free jazz réunis sous le nom de Brass Unbound qui les appuieront sur scène, pour un résultat qu'on espère éreintant.

Un site

Un morceau de bravoure, un fragment d'éternité, State of Shock, grand classique du groupe, interprété en compagnie du Brass Unbound en 2010.

Géniale version de Cold Weather, extrait de Catch My Shoe, sur la même tournée de 2010 :




SEB RADIX
(Lyon)


Seb RADIX, chantre du DIY, superstar locale, papa punk au grand coeur, auteur de certains des meilleurs et des plus drôles articles parus sur le magazine du site Grnd Zero et du zine au long cours Joie de Vivre & Nouilles en Salades (dont la version ouaibe peut se dévorer avec appétit par ici), a accepté sous la quasi-torture d'ouvrir pour cette soirée de tous les dangers.

Seul sur le (pied au) plancher, l'homme-orchestre le plus tentaculaire de ce côté-ci de la Saône fera l'honneur aux malins qui seront arrivés tôt d'égrener ses compositions pop-punk aux arrangements luxuriants (synthé joué aux orteils, harmonica, cymbale Crash toute pourrite, acrobaties guitaristiques en bois).

Le bonhomme a sorti une K7 voilà peu, dont la version numérique est disponible par ici : http://sebandtheradix.free.fr/sebandtherhaadicks.zip. Cette dernière production est chroniquée, avec un sens certain de l'accroche mercatique sur notre prestigieux magazine sus-cité. Jetez y un oeil pour vous laisser convaincre par les sirènes du Téléachat.




ORCHESTRE TOUT-PUISSANT MARCEL DUCHAMP
(Suisse)

Un incroyable all-star band, avec notamment l'ex-batteur de Dog Faced hermans, venu tout droit d'Afrique Suisse.

Créé en 2006 à l'occasion d'une Carte Blanche à Vincent Bertholet de la part de Cave 12 (un collectif genèvois friand de musiques obliques, à qui Grnd Zero doit beaucoup), l'Orchestre Tout-Puissant a continué sa route, avec quelques changements de line-up, entretenant son énergie Post-Punk, à la croisée des chemins entre the Ex, Fela Kuti, Sun ra, Violent Femmes, les mêmes Dog faced Hermans, et plein d'autres choses.

Leur nom se veut être un double hommage. Dans un premier temps, hommage aux grands orchestres africains et à la musique africaine en général, l'orchestre tout puissant étant une appellation de groupes comme OTP Konono n° 1 (Congo), ou OTP Polyrytmo (Bénin). Dans un deuxième temps, c'est une référence à un mouvement artistique provocateur et absurde, contestataire d'un milieu bien-pensant. Pourquoi Duchamp plutôt qu'un autre ? Parce que ça rime !

(texte largement inspiré d'un autre, trouvé ici)

Un myspace : http://www.myspace.com/orchestretoutpuissantmarcelduchamp

Une video bien classe de leur précédent passage à Grnd Zero

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LUNDI 11 JUILLET -- 20h30
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5 euros
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GRRRND ZERO
40 rue Pré Gaudry - Lyon 7
M° Jean Jaurès
http://www.grrrndzero.org



Dans la Russie soviétique, l'auto-édition et la distribution sous le manteau de manuscrits interdits portait un nom : le samizdat.
La plupart des textes distribués étaient reproduits à la main, sur papier carbone, ou simplement dactylographiés. La lecture en était difficile, vu la qualité des copies,
et le faible espacement entre les lignes utilisé pour gagner un maximum en place.
Cet ensemble de pratiques n'aurait pu fonctionner sans l'existence d'un réseau informel d'individus dissidents, bien souvent confrontés à une féroce répression d'État
et à la peur quotidienne de se faire gauler.
En effet, les machines de duplication étaient sous contrôle de l'État. La possession de l'une d'entre elles vous valait un contrôle serré, et le fait de mettre en circulation ou de posséder un samizdat suffisait pour vous condamner à une dégradation sociale, l'asile, ou les camps.

La possession de matériel d'enregistrement analogique n'étant pas considérée comme illégale à l'époque, des activistes DIY (on pense par exemple à Yegor Letov, du groupe Grob, ou  sa camarade Yanka Dyagileva, icône punk-folk dont nous vous offrons un morceau un peu kitsch)  contournèrent alors la censure en inventant le magnitizdat, une pratique proche de celle du bootleg, qui consiste à reproduire et distribuer soi-même des cassettes audio non-disponibles dans le commerce. On vit circuler à l'époque aussi bien des k7 contenant des lectures de textes anti-soviétiques que des enregistrements de musiques non-autorisées par l'appareil bolchevique.

Bien sûr à l'Ouest en 2011 le contexte n'est pas le même. Nous vivons dans des sociétés de démocratie numérique où la liberté d'expression toute relative et l'existence de l'internet "libre" nous autorisent une certaine marge de manoeuvre. Nous nous débattons avec d'autres formes d'aliénations, qu'il s'agisse d'auto-censure, de manque d'imagination ou d'une saturation liée au flux considérable d'informations que nous reçevons chaque jour. Nos tentatives de faire vivre certaines formes d'expression plus ou moins artistiques hors des logiques du profit, de l'efficacité, des stratégies marketing n'en sont pas moins les héritières directes des ces pratiques de survie en milieu hostile. Réutiliser de vieilles K7 ou ripper un album pour le faire circuler, créer un micro-label pour distribuer la musique bizarre de ses potes, organiser des concerts pour lesquels le prix d'entrée reste modeste, sans vigiles, où toute sortie n'est pas définitive, fabriquer soi-même son fanzine ou sa BD à peu d'exemplaires, tout ce réseau dense de pratiques contribue à maintenir vivante la possibilité d'un ailleurs, d'autres formes de transmission culturelle que celle des gros tuyaux indifférenciés du mainstream.

Le 11 juillet au soir, on cherchera alors, en tâtonnant et bricolant avec des bouts de ficelle, à célébrer et se rencontrer autour du DIY, et de l'idée d'une musique pas forcément militante, au moins en rupture avec l'ordre établi.
Les trois individus qui joueront ce lundi s'inscrivent, chacun à leur manière, dans cette dynamique :



PINK REASON, c'est le projet/monstre de Kevin Failure. Il a grandi en Sibérie à une époque pas super sympa pour ceux qui sortaient du rang. C'est lui qui a inspiré cette dérive sur la notion de samizdat, en évoquant la question au détour d'une interview. Kevin vient du punk, mais PINK REASON, sur disque, c'est une musique sombre, lo-fi, enregistrée sur du matériel cheap, punk, qui documente sa vie, ses questionnements, ses évolutions. Souvent en solo, plus rarement en groupe en mode punk-hardcore, parfois sous l'effet de drogues, Kevin Failure crée d'étranges paysages hantés, des chansons simples et frappantes, psyché, pleines de reverb, chantées d'une voix égale, qui ne s'écoutent pas forcément tôt la matin avant de commencer une journée chargée. Il jouera seul et ce sera une bonne occasion de savoir ce que ça fait de le voir avec un public autour, quand on a passé tellement de temps à l'écouter seul dans le noir.
Il vient de sortir son deuxième LP, Shit in the Garden, sur le toujours excellent label Siltbreeze.

Une video solo (il joue plutôt en groupe sur scène d'habitude, on peut trouver plein de vidéos aussi), avec une reprise de Agent Orange, et Borrowed Time, excellente :

Sixteen Years, une ballade presque enjouée, sur Shit in the Garden LP (2011)

Up The Sleeve, une marche funèbre alcoolisée, sur Cleaning the Mirror LP (2007)

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CIRCUIT DES YEUX est le véhicule de Haley. Elle aussi est seule sur sa chaise. Avec des pédales, une guitare, peut-être d'autres trucs. Ce qu'on connaît d'elle, ce sont deux LPs, Symphone et Sirenum, et une paire de 7" sortis notamment sur le label De Stijl, remplis de nuages soniques crépitants enveloppant des mélodies inquiétantes, des échos de l'angoisse et de l'ennui d'une jeune personne trafiquant des bandes et des boîtes à rythme basse définition dans sa chambre dans une maison familiale d'une petite ville paumée de l'Indiana. Un peu indus. Un peu goth. Physique. De quoi vous faire oublier le soleil qui brille un peu trop fort. Parfois, on dirait Zola Jesus en beaucoup moins bouffi, d'autres fois ça me fait penser à Jandek, ce barde folk-noise anglais fou qui a sorti mille disques ou presque. Depuis, elle a changé de ville pour aller étudier les techniques d'enregistrement et l'ethno-musicologie, sorti un nouveau  7" et un nouvel album, qu'on a pas entendu, et il semble que le son ait évolué sensiblement. On attend de voir.

Un set de 20 minutes pour constater qu'en 2009 déjà, c'était bien la tétanie :

Calling Song, tribale, flippante, sur Sirenum LP (2009)

Indian Orphan, chanson douce mais bon, sur Fruition 7" (2009)

Folk, comme son nom l'indique presque, sur Symphone LP (2008)

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ANTEZ vient de Grenoble. Il proposera "Continuum", une pièce solo fascinante, et pour le reste le mieux c'est de le laisser s'expliquer :
"Les continuums sont des pièces pour percussions frottées. Ils se caractérisent par l'émission de sons acoustique, produits par mes seuls gestes. J'ai premièrement utilisé des cymbales, mais je me suis rapidement mis en quête de toute sorte d'objets, souvent de récupération et de compositions différentes; parfois il subissent quelques transformations, me permettant de continuer de développer ce travail sur la matière sonore et le geste.
Les Continuums ont des textures sonores inhabituelles, elles échappent aux registres traditionnels de la percussion. Elles testent les limites de notre perception des infra aux ultrasons en jouant des déphasages de fréquence. Elles s'immiscent dans l'intimité de la matière par le biais des micros sons et nous confrontent à une saturation auditive par celles de la densité du bruit.
De par leurs flux sonores et de ceux qu'elles nous donnent à voir, elles évoquent autant la retenue que le dépassement, l'immersion et l'intemporalité."

une vidéo

pour écouter

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Chouilles / [22/06 @ Lyon] SHANGAAN ELECTRO + Invités @ GrNd ZeRo
« le: juin 16, 2011, 15:43:55 pm »
Citation de: "doppelganger"
le graphittttsme à oublié le R dans merde de Mecredi
C'est mignon smiley22


haha j'avais pas vu, ya que la version couleur, damned !

bon, une nouvelle sans faute pour laver l'affront :



tu joues ce soir là denis ? c'est toi DMC ? oué oué oué.

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