Auteur Sujet: pascal negre et sa conaissance du peer too peer  (Lu 13548 fois)

riz

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pascal negre et sa conaissance du peer too peer « Réponse #45 le: février 02, 2009, 19:03:29 pm »
Moi et mes frangins on télécharge beaucoup mais on claque aussi sans doute 100 fois plus en bien culturels que le français moyen qui achète sagement son CD de zazie tout les ans à Auchan.

Télécharger sur internet ça permet également tout simplement de se cultiver , et de s'orienter vers des petits label ou des labels peu distribués. C'est pas à la fnac que j'aurais pu m'acheter le dvd d'Alva Noto ou les Morts Aux Vaches de chez Staalplat.

J'espère que Mireille Mathieu et Barbeiivien vendront mieux après que tout les internautes se soient fait chopper ...

bref ici on prêche des convertis smiley23

D-phaz

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pascal negre et sa conaissance du peer too peer « Réponse #46 le: février 23, 2009, 01:23:06 am »
Christine Albanel trompe-t-elle volontairement le Parlement et les citoyens dans sa présentation du projet de loi Création et Internet et de la riposte graduée ?

Nous demandons l'ouverture d'une commission parlementaire avant les débats sur le projet de loi. Toutes les explications :
http://www.numerama.com/magazine/12069-Pour-l-ouverture-d-une-enquete-parlementaire-contre-Christine-Albanel.html

Les points soulevés (voir l'article de Numerama pour les références incluses dans le texte original) :

* En octobre 2007, alors qu'elle n'en a pas les pouvoirs, Christine Albanel fait du chantage à Free pour obtenir la fermeture d'un service d'échange de fichiers contre l'accès à la 4ème licence 3G.
* L'an dernier, pour justifier de la lutte contre le piratage à grande échelle, Christine Albanel affirme dans un communiqué que 500.000 emplois représentés par les artistes et l'industrie culturelle sont menacés. Or lorsque Numerama a démontré d'après les propres documents du ministère qu'en tirant très fort sur la corde on obtenait au mieux 157.000 emplois culturels dont 100.000 (sic) pour la publicité, le ministère n'a jamais voulu répondre en détail à nos demandes d'éclaircissement.
* En novembre 2008, peu avant le débat au Sénat, la ministre de la Culture ouvre un site de propagande pour défendre le projet de loi Création et Internet, Jaimelesartistes.fr. Le site compte de nombreux lobbys parmi ses partenaires, qui sont finalement (mal) masqués pour ne pas risquer la polémique. Certains des lobbys fournissent des contenus au site. D'autres participent peut-être à son financement.
* Toujours sur ce site, le ministère de la Culture invite les visiteurs à signer la pétition coordonnée par la SACEM, une société privée d'auteurs, de compositeurs et d'éditeurs de disques. Un beau mélange des genres.
* Toujours dans la même période, le ministère envoie massivement des messages non sollicités aux internautes pour leur demander d'aller consulter le site de propagande. A l'appui du message, le ministère communique des évaluations chiffrées de l'ampleur du piratage, qui tous sans exception sont tirées d'études commandées ou réalisées par des lobbys de l'industrie culturelle. Ni le message ni le site ne le précisent.
* A aucun moment le ministère ne fait état de ses propres études réalisées en interne. Il a pourtant à sa disposition le Département des Etudes, de la Prospective et des Statistiques (DEPS). Mais il est vrai que ses études sont moins spectaculaires et ne vont pas dans le sens des lobbys...
* Idem pour les études de chercheurs indépendants, qui ne sont jamais citées.
* Dans l'enceinte-même du Parlement, devant les sénateurs, Christine Albanel a repris les mêmes chiffres catastrophistes, sans préciser aux élus qu'ils étaient issus d'études mandatées par des groupes privés qui ont intérêt à voir la loi votée. Cette ommission a pu conduire les sénateurs à croire la situation plus grave qu'elle ne l'est en réalité, et à voter une loi qu'ils n'auraient pas adopté avec d'autres chiffres plus réalistes.
* Toujours au Sénat, Christine Albanel a fait référence à un sondage censé démontrer la popularité de la riposte graduée, sans préciser ni que le sondage était commandé par un lobby du disque, ni que dans la question posée aux Français la suspension de l'abonnement à Internet était opposée à la peine d'emprisonnement prévue dans le code pénal pour l'ensemble des contrefaçons.
* Lors du débat au Parlement et dans diverses interventions publiques, elle prétend que le retrait des DRM par les maisons de disques est un effort réalisé par anticipation du vote de la riposte graduée alors qu'il s'agit d'une décision mondiale prise par les maison de disques qui ont enfin réalisé que les DRM ne faisaient pas vendre plus d'albums, mais moins.
* Lors de son audition en commission devant les députés, Christine Albanel a assuré que le piratage en Nouvelle-Zélande avait diminué grâce à la riposte graduée. Or la riposte graduée n'était pas encore appliquée en NZ, et ne le sera peut-être, que dans des conditions beaucoup plus restrictives qu'en France ! Lors du débat au Sénat, Mme Albanel avait également fait part des exemples américains et britanniques, alors que la RIAA cherche encore des FAI prêts à collaborer aux Etats-Unis, et que la Grande-Bretagne ne souhaite pas déconnecter les pirates présumés.
* Non contente que la mission sur la lutte contre le piratage fut confiée au patron de la FNAC de l'époque, Christine Albanel a demandé à l'omniprésent professeur Pierre Sirinelli de diriger une mission similaire de concertation pour le filtrage du web 2.0. Or le Pr. Sirinelli a travaillé en 2007 pour le lobby français du disque à la rédaction d'un rapport préconisant le filtrage, ce qui devrait suffire à démontrer un conflit d'intérêt.
* Christine Albanel continue sans cesse de se référer aux accords de l'Elysée négociés par Denis Olivennes, alors-même que l'un des principaux signataires, Free, a fustigé la méthode employée et renié la substance des accords.
* Elle refuse de taper du poing sur la table contre les industries du cinéma sur la chronologie des médias, alors-même que consommateurs, sénateurs et députés l'exigent depuis plusieurs années.
* Elle feint d'ignorer totalement les problèmes graves posés par son projet de loi, tels que les risques d'accuser un innocent ou l'impossibilité pour une personne sanctionnée de prouver matériellement sa bonne foi.
* Elle nie le fait que l'accès à Internet puisse être un droit fondamental en Europe qui ne peut être violé que par ordre d'un tribunal, quand même bien même les députés européens ne cessent de le répéter.
« Et sans doute notre temps... préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être.... »

makam

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pascal negre et sa conaissance du peer too peer « Réponse #47 le: février 23, 2009, 17:24:58 pm »
petit NB,
Madame Albanel est auteur de theyaâtre... et de discours pour Chirac pendant plus de 15 ans. Être nègre d'homme politique, ça aiguise le sens aigu de la propriété dans le fondement du droit d'auteur.
"Vous connaissez James Brown, moi c'est l'contraire, je suis blanc et je suis pas fier" Programme

D-phaz

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pascal negre et sa conaissance du peer too peer « Réponse #48 le: février 25, 2009, 20:11:20 pm »
Et ils montrent l'exemple dans l'action:

"L'avocate française de MGMT a dénoncé mercredi une proposition "méprisante" de l'UMP qui lui a offert, via son agence de communication, un euro symbolique d'indemnisation pour avoir utilisé sans autorisation la musique du groupe rock américain lors de deux meetings et sur internet.
"Cette proposition est peu respectueuse du droit des auteurs et des artistes. Elle est méprisante", a dit à l'AFP Isabelle Wekstein.

Le directeur général de Blue Advertainment, agence responsable de la communication de l'UMP, a adressé le 16 février un courrier à l'avocate dans lequel il reconnaît avoir commis une erreur non intentionnelle, par "manque de vigilance", et lui propose "à titre symbolique" un euro d'indemnisation pour le préjudice subi.

"L'UMP en tant que telle n'a jamais évoqué la somme d'un euro symbolique pour dédommager les auteurs", a déclaré à l'AFP l'entourage du secrétaire général Xavier Bertrand en précisant que leur avocat "avait pris contact et donné rendez-vous" à Mme Wekstein "pour fixer ensemble l'indemnisation de MGMT".

"Xavier Bertrand a parlé d'une juste indemnisation des auteurs et c'est toujours à l'ordre du jour", a-t-on ajouté de même source.

Le titre +Kids+ du groupe MGMT, très populaire auprès des jeunes, a été utilisé par l'UMP lors du Conseil national du 24 janvier et du premier déplacement du nouveau secrétaire général, Xavier Bertrand, le lendemain en Maine-et-Loire. Il a également été diffusé dans deux vidéos sur le site de l'UMP.

"Ce sont des actes de contrefaçon, une atteinte au droit de la propriété intellectuelle", selon l'avocate.

La polémique surgit au moment où l'Assemblée nationale s'apprête à examiner, le 4 mars, un projet de loi du gouvernement visant à réprimer le piratage des oeuvres culturelles sur internet.

"Il fallait prévoir des indemnisations. Ceci est totalement normal. La musique utilisée dans les meetings l'a été dans le cadre de la Sacem et donc en payant des droits à la Sacem. Nous sommes en train de regarder pour qu'il y ait une juste indemnisation du groupe", avait reconnu Xavier Bertrand.

"La déclaration à la Sacem dont j'ai connaissance, d'un montant de 53 euros, ne concerne que le premier meeting et ne règle en aucun cas la question de l'autorisation d'exploitation nécessaire", affirme de son côté Me Wekstein.

"Avant que le groupe n'intervienne, l'UMP avait déjà été mise en demeure fin janvier par le groupe Universal (éditeur du groupe), dans un courrier lui spécifiant qu'elle n'avait pas obtenu l'accord de MGMT, ni de son éditeur pour utiliser une de leurs oeuvres dans un meeting politique", souligne l'avocate en évoquant "une certaine désinvolture" de l'UMP dans l'affaire."

AFP
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