Dans le désordre aussi
Dungeon Master (Amiga)
Hawkeye (CBM 64)
The Way Of The Exploding Fist II (CBM 64)
International Karaté + (IK+) (CBM 64/AMIGA)
Masters of Magic (PC)
Wipeout 2097 (PSX)
Might and Magic 2 (Megadrive)
4D sport Driving aka Stunts (PC)
Bomberman
Tekken 3
J'ajoute une petite chronique dans laquelle je me suis reconuu a propos de "the way of the exploding fist" jeu de baston le plus marquant et le plus "space" auquel j'ai joué
http://bdf.tibone.com/article.php?id=3&theme=2J'ai eu un flash cette nuit. Il faisait noir, et soudain, alors que je me retournais sur mon lit pour la millième fois en cherchant le sommeil, une musique lancinante et entêtante m'est venue à l'esprit.
Impossible d'identifier cette mélopée qui martelait mon crâne, rendant en plus impossible un quelconque rendormissement.
Après 5 minutes de fredonnement intense et nocturne, un nom me vient au bout des lèvres: Melbourne House, pas de doute j'étais sur la voie... la voie... la voie... J'avais trouvé! ("C'était Shaoling le meurtrier")
Basic et lecteur de cassettes
La voie mais bien sûr! The Way of the Exploding Fist 2!!
Un tourbillon de souvenirs m'envahit.
1986, je suis chez mon père, je bois mon Benco à la paille, je suis à plat ventre sous la table de la salle à manger, et lui, joue. Il joue sur Commodore 64, c'est dur. Je ne peux pas jouer tout seul, il faut taper plein de trucs avant de pouvoir ne serait-ce qu'éspérer jouer. (LOAD "GHOUL*" ,8,1) Et de toutes façons, ces jeux sont bien trop compliqués pour moi.
Observe et apprends, Petit Scarabée.
Exploding Fist 2 fait partie des plus durs, mais aussi des plus passionnants; et tandis que le joystick cliquette au-dessus de moi, je suis caché sous la table, les yeux rivés sur l'écran à travers les franges de laine de la nappe, et je regarde mon père de 16 pixels évoluer dans une nuit hostile et sans matin... Et la musique, la musique...
Le jeu en lui-même était assez mystérieux. Après plus de 10 minutes de chargement, et une page de présentation en 8 couleurs qui nous faisait baver, notre personnage, un genre de karatéka avec un bandeau dans les cheveux, apparaît. Et déjà il faut choisir. A droite? A Gauche?
Masque de soudeur et Papier déchiré
A Gauche le combat est imminent, un homme torse nu affublé d'un masque de soudeur nous assaille violemment, et là, on comprend que l'on est pas aimé dans le coin. Après 50 essais infructueux, on finit par assimiler le système de combat: Quand on appuie sur l'unique bouton, il ne se passe rien, MAIS, quand on appuie sur l'unique bouton et qu'en maintenant cette pression on fait une direction. "KRAAAH" Les coups pleuvent et avec eux leur bruit effroyable de papier déchiré! "CHRAAAH KRAAAH"
C'est du un contre un, du vrai, à chacun sa barre de vie, représentée par un petit rouleau de parchemin qui s'enroule sur lui-même. Au sortir d'un combat sans merci, le masque de soudeur est défait. Mais il s'en est fallu de peu. Seul huit pixels de parchemin subsitent pour notre héros. Et là commence l'attente, le parchemin se déroule d'un ou deux pixels par minute, ou presque. On peut aller déjeuner, au cinéma, et revenir récupérer un héros en pleine forme. (ah bin de toutes façons y'a pas de sauvegardes alors...)
Temples souterrains et Musique d'industrie
Une des choses fabuleuses de ce jeu c'est la gestion de l'experience. (De manière assez sommaire certes.) Parfois, dans notre périple, on croise des temples qui ont la faculté de nous redonner toute notre vie d'un coup et en cadeau bonus, de nous rallonger notre parchemin. (Evidemment ces temples n'étaient disponibles qu'après de rudes combats contre des masques de soudeurs assoiffés de vengeance)
Ajoutez à ça une musique (trois titres seulement) aux accents mélancoliques dont les savantes et stridentes dissonances très bien distillées vous tireront des larmes d'émotion. (En tous cas, moi ça me le fait)et vous aurez une bonne idée de l'ambiance du jeu.
(Maître mot de ce jeu)
L'Ambiance fait tout!
Pour moi, ce jeu fut mon introduction au jeu de combat un contre un, avec en plus une progression de chemin, mais PAS de niveau; (un peu à la manière des nouveaux Castlevania). On peut si on veut s'amuser à revenir au tout tout tout début du jeu si on a envie de marcher une heure sans rencontrer personne (puisqu'on a retourné tout le monde).
C'est beau, intrigant, et c'est à mon sens, un des premiers jeux d'ambiance de l'histoire du jeu vidéo.