Je vais me faire chier a retaper un article ke j'ai lu hier dans une salle d'attente, issu du nouvel obsvervationneur et ki m'a bien fait reflechir, je me suis donc empressé de l'arracher pour vous l'offrir en lecture. J'espere que ca vous fera reflechir aussi.
QUELLES SERAIENT VRAIMENT LES CONSEQUENCES DU NON ?
Maintenant, faut il examiner les conséquences du vote avant d'aller voter ? Beaucoup de partisans du non ne craignent pas de soutenir que, ce faisat, on cherche a limiter la liberté de l'electeur. Estimerait on que le rejet par la france du traité constitutionnel serait catastrophique qu'il conviendrait pourtant selon eux de n'en point parler, de peur d'exercer un chantage sur la libertée de l'electeur. La seule liberté que concèdent à l'electeur ces démocrates absolus, c'est la liberté de l'autruche. C'est le "voile de l'ignorance" dont parle Rawls pour assurer l'impartialité du choix. C'est le trop fameux "commencons par écarter tous les faits" de Rousseau dans le deuxième discours.
Très bien. Admettons pourtant que la plupart des partisans du non ne se portent pas a ces extrémités et qu'ils se contentent, tout en acceptant d'examiner les conséquences du référendum, d'accuser les partisans du oui d'alarmisme exagéré. Qu'en est il vraiment ?
A n'en pas douter, l'Europe finirait par se relever des conséquences d'un echec. Elle y mettrait du temps, car a 25, rien n'est simple, mais elle s'en relèverait. Tout simplement parceque l'Europe est devenue un bien précieux, convoité par les plus sceptiques eux-memes, et que le désir de continuer l'emporterait sur le découragement des premeirs mois. Il est probable cependant que les plus libéraux, partisans d'une Europe minimale, comme l'angleterre et la pologne triompheraient : démonstration aurait été faite de la part des plus européens, comme les français, que mis au pied du mur ils renaclent decant une plus grande intégration. Ceux qui prétendent que la crise pourrait sortir une europe plus cohérente et plus unie se moquent ouvertement du monde. Il n'y a pas sur le continent un seul parti, socialiste ou non, qui d"fende aujourd'hui une thèse aussi extravagante. En vérité, l'Europe perdrait des années ; elle serait contrainte d'abandonner aux etats unis toute responsabilité en matière de défense et de politique étrangère ; mais elle continuerait. Elle serait définitivement une grande Suisse avec des alpages, des usines à chocolat et même des Airbus, mais elle continuerait.
Celle qui souffrirait le plus du non de la France ne serait pas l'Europe ; ce serait la France elle meme. Et cela pour deux raison.
Le première relève de la politique intérieure. Une victoire du non s'accompagnerait d'un formidable coup de barre vers la droite. Certes, il y aurait probablement autant, sinon plus, d'electeurs de gauche que de droite dans le camp vainqueur. Mais cela n'y changerait rien, car la signification du vote, elle, ne serait pas douteuse : la France aurait chosii l'isolement, le protectionnisme, le repli sur soi, par peur de l'ouverture et de la concurrence étrangère. Qui donc serait capable de donner un contenu à cela, sinon ceux dont c'est le programme depuis trente ans ? Faut il les nommer ? La courtoisie, la bonne éducation invitent a ne pas le faire. Les partisans du oui sont trop bien élevés pour prétendre que Fabius roule pour Le Pen. Au pire, on dit de Villiers. Le camp du non est ainsi goupillé que toute tentative pour le décrire est tenue pour une injure par ses partisans eux memes. N'est ce pas admirable ?
LE NON FRANCAIS FERAIT UN SEUL VAINQUEUR : GEORGES BUSH
Il faut le dire ici sans ménagement, l'Europe à déja une longue histoire qui, à plusieurs reprises, a divisé les francais sur la base de points de vue respectables. Mais le refus de l'europe a desormais un nom, cela s'appelle la réaction.
La seconde raison touche à la politique étrangère. Une france qui dirait non perdrait ses alliés. En Europe, elle en a trois : L'allemagne, l'espagne et la belgique. Aucun des trois ne comprendrait ce choix de la part du pays de Jean Monnet et de Jacques Delors, de Robert Schuman et de Francois Mitterand. Avec qui Laurent Fabius construirait il cette europe fraternelle, sociale et libérale, dont la simple idée fait venir l'eau a la bouche ? Avec personne ! Je mets au défi les partisans du non de citer un seul parti, un seul homme, un seul projet. Le désert ! Non seulment la France serait rayée de la carte diplomatique pour une dizaine d'années, non seulment l'europe ultralibérale triompherait, mais le non Français ferait un seul et vrai vainqueur : Georges Bush.
Voila que serait enfin abattu le seul obstacle, et recoonu comme tel, a l'hégémonie américaine. En matière de défense et de diplomatie, d'environnement comme de jsutice internatonale, d'OMS comme d'ONU, d'unilatéralisme et de monopolarité, la route serait complètement dégagée pour les conceptions, je ne dis pas de l'amérique mais de Georges bush lui meme. Est ce cela que veut Fabius ? Que veut Marie georges Buffet ? Que veut Besancenot ? Alors qu'ils le disent, ou bien qu'ils nous explqiuent comment ils s'y prendraient pour l'éviter. En vérité, cette politique porte un nom dans l'histoire : c'est la politque de la france seule. Elle a de plus un héros éponyme : ce n'est pas de Gaulle, cest Maurras ! (
http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=576 )
S'il est une valeur du socialisme qui mérite de survivre à son échec historique, c'est bien l'internationalisme. On n'ose plus guère chanter l'internationale parceque cet hymne a été déshonoré par les staliniens. Mais le message reste valable et immuable : cest celui de la solidarité entre les peuples, contre la guerre et pour la prospérité. Eh bien il faut le dire : l'Europe bourgeoise, L'europe capitaliste selon ses détracteurs, cette EUrope là a fait plus pour l'égalité et la solidarité entre les peuples que les quatre internationales reunies. Avoie eu une génération sorti la Grèce, l'Irlande, l'Espagne, le Portugal de la pauvreté, voire de la misère... Je laisse aux docteurs en socialisme le soin de qualifier cette action dont nous pouvons être fiers.
Mais ce dont j'ai honte, c'est de voir des socialistes renier l'héritage de Saint Simon (
http://expositions.bnf.fr/utopie/cabinets/rep/bio/9.htm )et de Mazzini (
http://www.herodote.net/histoire02091.htm ), de Victor Hugo et de Jaurès pour se vautrer dans le nationalisme . Pis que cela : dans la haine sournoise de l'étranger. L'avez vosu remarqué ? La campagne électorale de 1992, gagnée par Francois Mitterand, qui aboutit à la création d'une monnaie unique se dit chez les socialistes opposants au no mde la défense du franc et contre Maastricht, que Chevénement affectait de prononcer "Mastrique". Et la campagne aujourd'hui se fait contre Bolkenstein, que les mêmes prononcent à l'allemande alors qu'il est hollandais. Certains même le qualifient de Frankenstein, ce qui est éminemment spirituel. Ecoutez bien ceci. Regardez bien. Cela en dit plus long que tout le reste. L'usage des noms propres et leur prononciations ne seront jamais innocents. Il s'agit de suggérer au bon peuple, qui lui est resté pur, que derrière ces noms hérissés, barbares, se cache l'étranger. L'ennemi ! Ah si le traité sur la monnaie unique avait été signé à Romorantin ! Si la directive libéralisant les services portait de no mde Martin, de Durand ou pourquoi pas de dupont-Lajoie ! Mais non. Entendez bien ces sonorités étrangères : Maastricht, Bolkenstein !
Mais oui, vous avez compris ! et si vosu ne l'avez pas compris, vosu l'avez senti. Et si vosu ne l'avez pas senti, vous l'avez pressenti. Votre inconscient fonctionne, que diable ! Derrière ces sonoritées gothiques, ce qui se cache dabord, ce qui se révèle bientot, ce qui éclate enfin au grand jour, c'est que cette Europe là, c'est l'Autre ! C'est l'etranger ! C'est l'ennemi de toujours ! c'est le boche ! Merci de nous l'avoir fait entendre, chers socialistes nationaux, et encore bravo !
Voila ce n'est qu'une partie de l'intégrale mais cette partie me semblait bien cadrée vis a vis du forum et de ses commentaires. C'est signé un certain Jacques Julliard. Chargé hm ? interessant en tout cas. Jai mis des liens vers des Biographies des personnages cités que je ne connaissais pas.