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AA19 Ünsai

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le youth:


AA19 Ünsai

Terré sournoisement quelque part à la frontière franco-suisse, le duo ünsai bricole à l’aide de machines et d’instruments divers une musique sombre et hypnotique entre electro-dub industriel, abstract hip-hop et noise.

Cunningly hide somewheree at the french-Swiss border, the ünsai duet arranges a dark and hypnotic music using machines and various instruments , between indusrtial elctro-dub, abstract hip-hop and noise.

style: industrial abstract hip-dub
size: 61 min 09 / 144Mo

downlaod:
http://www.audioactivity.net/netreleases/AA19-unsai.rar
AUDIOACTIVITY netlabel:
http://netlabel.audioactivity.net
http://www.audioactivity.net/new/AA19.html

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soon: AA20 Gerbem - défection jubilatoire

bobé van jézu:
bien mortel l'album!!!! j'aime vraiment beaucoup!! big up Ünsai et big up audioactivity!!  smiley14  smiley14

mr connard:
clair qu il est mortel cet album...!!!!!!!!!!
ca ne m etonne pas qu il te plaise! smiley4

unasrakraganh:
Comme ça  smiley14

le youth:

--- Citer ---La 19ième sortie du netlabel genevois Audioactivity par le duo Ünsai croise les définitions multiples, une structure abstract hip-hop au tempo lent, métronomique, sert d’assise au surgissement de boucles mélodiques discrètes, de bruits, de manière épurée, très dub, de nombreux traitements et effets enrichissant perpétuellement le mix lui assurant une parfait cohérence. Dj Krush et High Tone dans un hôpital psychiatrique sibérien.

L’ambiance, toujours sombre, prédomine la pulsion rythmique la plus part du temps retenue, étouffée, comme perdue au fond d’un gigantesque hangar abandonné.
De multiples détails accentuent le côté cinématographique de la musique – un bon vieil E.T. de série B semble pouvoir être caché dans chaque cavité et silence.

« Hokkaido » est plus énervé sur le début mais se meurt dans deux minutes d’un vide glacial où se répète inlassablement la sonnerie d’un téléphone que personne ne décrochera jamais.
La matière d’Ünsai est toujours hypnotique, les parasites et distorsions sont maîtrisés avec art, ne sonnent jamais surfaits, rien ne semble laisser au hasard, tout est calculé pour maintenir l’auditeur à l’intérieur des morceaux et maintenir une forme de tension par l’espace non occupé.

Sur la deuxième partie de « ghost town » le rythme devient bancal évoquant les fantômes errant sans repères. « the fall » est plus classique, plus trip-hop, plus optimiste aussi, répétant quelques notes de piano. Mais droit derrière « Owls are not what they seem… » évoque à merveilles ces oiseaux dans un morceau on ne peut plus nocturne. « Kiruna », le morceau le plus dub, clôture les 61 minutes de l’album, avec ses delays, révèrbes et sa basse dans les infras. Une guitare aux accents post-rock pousse l’intensité d’un cran et la composition s’étire sur huit minutes, les éléments s’effaçant l’un après l’autre jusque au retour au silence final.

On espère les voir un jour sur scène où leur musique gagnera encore sûrement en ampleur et en impact.
--- Fin de citation ---

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