Heureusement que j'ai cru au départ que tu étais radical et que j'ai failli croire que c'était moi qui étais un doux rêveur, houhou... Je me moque mais je comprends ce que tu veux dire bien que je ne partage pas du tout ton optimisme. Ce mouvement, y a eu du bon dedans mais aussi du très mauvais (de la big manip de la part des orgas et des syndicats). C'est parti en couilles dès la manif du 28 mars qui fut la dernière (celle du 4 était un enterrement). Nous sommes dans les mains des dirigeants politiques et syndicaux
Oui, j'ai bien compris ça : j'ai bien senti le changement de ton chez les étudiants dans les AG... M'enfin, il s'est au moins passé quelque chose, alors que depuis plus de 10 ans, c'était la grisaille des moutons bêlants. Le problème, c'est toujours le même : créer des coordinations qui, une fois montées, passent plus de temps à définir leurs modalités de prise de parole qu'à penser, tout simplement... et après, il faut "être crédible", "parler d'une seule voix", ce genre de conneries : c'est l'inverse ! il faudrait NE PAS être crédible et n'avoir aucune parole repérable dans l'espace public, tout en gardant une cohérence. Une utopie, quoi ! Mais ça, ça s'invente ailleurs que dans les instances de représentation (syndicats, coordinations, partis, etc.). En même temps, je n'ai plus d'illusion sur les joies de l'auto-organisation : à force de la pratiquer, on voit bien que c'est beaucoup de la foutaise. C'est encore autre chose qu'il faudrait inventer. Quelque chose qui, outre les idées, ne serait pas désignable dans l'espace public, donc pas contrôlable ni récupérable. On avait tenté ça il y a quelque temps, avec la Nuit des meutes. Jamais entendu parler ? Ca aurait pu servir de modèle à des formes renouvelées "d'activisme" si... si... mais chut... c'est déjà oublié.
+A+